Inspiration(s), respiration, digestion

dsc08267dsc08272 dsc08297 dsc08310 dsc08311 dsc08349dsc08268

Des images d’ici ou d’avant, des paysages inspirants, des retrouvailles, au fond des placards, des recettes à en perdre la tête, des moments à essayer de saisir le temps en plein vol, puis à le relâcher, puisque tout est bon. « Comme dans le cochon », dixit Pépé. On approuve, on savoure ces instants…

La Toussaint au Crozet…

dsc08123 dsc08125

dsc08111 dsc08132 dsc08135 dsc08155

dsc08200dsc08173dsc08209 dsc08222

… c’est aller dans les bois à la recherche de châtaignes et de noisettes, tomber sur des « gratte-cul », des champignons dont on ne saura jamais s’ils sont bons, des labours tout frais ;
c’est faire connaissance avec Léger, le dernier veau de Pépé qui veille comme une mère poule sur sa vache et son petit avant la traite qui sera faite par Mémé ;
c’est évaluer d’un oeil la cargaison de chrysanthèmes qu’il faudra amener au cimetière, lundi, et ils sont de plus en plus gros chaque année, la faute à la main verte de la jardinière ;
c’est terminer l’après-midi par un goûter fait de matefaims (oui, oui, comme le nom l’indique, ces petites crêpes viennent à bout des appétits les plus grands, surtout lorsqu’ils sont accompagnés de mousse au chocolat…)
La Toussaint au Crozet, c’est tout ça.

Des galettes « mémoire »

dsc07859dsc07860Ces galettes à l’anis et au sésame (recette de famille de Miss Stéphanie) devaient être marquées du mot « mémoire » pour alimenter notre premier projet d’entreprise. Le mot n’a malheureusement pas pris sur mes galettes, aux allures de petits-beurre. Ils ont pourtant trouvé preneurs dans le centre qui nous accueillait aujourd’hui et ont, avec succès, délié les langues et les esprits. C’est, je crois, la volonté de toujours bien faire, même et surtout dans le détail, qui amène cette bienveillance. Continuons, donc, continuons.

Maman in, Papa out

dsc07842

dsc07844dsc07854

dsc07849 dsc07852

Retour sur le week-end : brioches à la cannelle, noeuds paps’ et finition de l’hôtel à insectes, qui a trouvé sa place dans le jardin.
Si je pouvais passer mes soirées et mes week-ends à préparer des gâteaux, je le ferais, je crois. En fait, je le fais, déjà. Et puis il y a assez de bouches à la maison pour que les gâteaux ne sèchent jamais. Les cinnamons rolls font l’unanimité, alors que la cannelle, ce n’est pas forcément du goût des enfants. Elles sont longues à préparer, mais quelle régal et quelle odeur dans la maison !
Quant à l’hôtel de bambous, c’est un DIY réalisé de toutes pièces par l’Amoureux à partir d’inspirations trouvées sur le net. Je ne suis pas certaine que les pivoines aient adoré le lieu d’implantation, mais je ne peux qu’être bluffée par la dextérité du bricoleur. Nous avons planté de la luzerne et des fleurs des champs alentour, ce qui devrait attirer les abeilles sauvages et les bestioles en tous genres. Affaire à suivre, donc.

Les barres de céréales « maison »

dsc07702

dsc07716 dsc07707 dsc07705

Il suffit parfois d’un prétexte pour tester de nouvelles recettes : le miel acheté à l’Abbaye de Port-Royal, le retour du froid ou encore le peu d’appétit de Léandre le matin étaient autant de raisons à se lancer dans la fabrication de barres de céréales maison. J’ai opté pour la recette de Mercotte, simple et rapide : du miel, du beurre, du sucre, des fruits secs et des flocons de blé que j’ai remplacés par des flocons d’avoine, parce que j’en avais sous la main. Je manque peut-être encore un peu de pratique : les céréales « du bord » se sont émiettées et ont fini en granola à grignoter. Pour le reste, j’ai découpé et emballé une douzaine de barres de céréales « maison » pour les petits coups de barre du matin et les goûters de la semaine.
Vivement lundi !

Pays basque, instants choisis #2

DSC06779 DSC06789 DSC06804 DSC06893 DSC06944 DSC06973 DSC07189

Nous étions « perdus » dans les collines basques, entre les brebis et les chevaux, sur la route du fromage, région de l’Ossau-Iraty par excellence. Randonnées, dégustations de gâteaux à la confiture de cerise, de fromage de brebis, de vins d’Irouleguy, balade entre France et Espagne via le chemin des contrebandiers, parties de pelote et concert d’orgue… cette étape était verdoyante et idyllique. Elle s’est terminée par une fiesta familiale mémorable. Agur !

New York, I miss You #4

DSC06023 DSC06024 DSC06026 DSC06027 DSC06029 DSC06031 DSC06032 DSC06034 DSC06036 DSC06037 DSC06039 DSC06042 DSC06043 DSC06046

Le Jour #4 est aussi le dernier… Nous décidons de faire quelques emplettes pour les enfants sur la Cinquième Avenue : Nike Town, Lego et la grande boutique Nintendo feront (ont fait, d’ailleurs) des heureux ! J’en profite pour aller au MoMA, sur notre lancée : entre les expositions temporaires et les collections permanentes, le podomètre s’emballe. Nous sommes encore prêts à arpenter quelques blocks pour déjeuner des (meilleurs ?) hot-dogs de NYC : c’est dans le Grand Central Terminal que ça se passe. Cette gare immense se visite et ressemble presque à une petite ville, tant il y a de boutiques et de monde. Il y a la queue chez Shake Shack mais le hot-dog servi avec des frites au fromage en vaut la peine. D’ailleurs, il vaut mieux ne pas avoir de grand sujet de discussion à l’heure du déjeuner, tant il y a de bruit dans ce hall ! Nous marchons ensuite jusqu’à Union Square Park, croisons l’incroyable Flatiron Building qui semble fait de carton pâte, et finissons l’après-midi par une dernière séance de shopping : Fishs Eddy pour redécorer la maison, OMG où l’on trouve deux jeans pour le prix d’un, et un tour chez Duane Read pour faire le plein de cosmétiques écolo Burt’s Bees. Nous ne pourrons pas, ce jour, atteindre les 20 kms à pied dans la journée, car il est temps de rejoindre l’hôtel pour repartir à l’aéroport.

Il nous faudra donc revenir pour découvrir Harlem, le Bronx, le Queens, quelques plages… Un beau programme à venir, en somme.

JR, I love You #3

DSC05919 DSC05923 DSC05928 DSC05938 DSC05940 DSC05948 DSC05950 DSC05955 DSC05956 DSC05959 DSC05961 DSC05975 DSC05981 DSC05983 DSC05985 DSC05989 DSC05991 DSC05998 DSC06000 DSC06005 DSC06007 DSC06012 DSC06015 DSC06017 DSC06018 DSC06022

Le soleil brillait fort, le troisième jour. C’était parfait pour notre visite à Ellis Island, passage obligé par la Statue de la Liberté. Nous avions choisi la visite « décalée » de l’île : le Hard Hat Tour, qui permet de visiter les bâtiments laissés à l’abandon réinvestis par le travail très émouvant de l’artiste français JR. La visite – avec casques de chantier – est passionnante ; ne pas oublier de réviser son anglais avant tant il y a de détails à comprendre. De retour sur Manhattan, l’ascenseur émotionnel n’a pas fini de grimper sur le site du Ground Zero, sur lesquelles étaient érigées, avant 2001, les Twin Towers. Aujourd’hui, d’impressionnantes fontaines figurent leur emplacement. Emotion. Nous décidons de déjeuner dans le City Hall Park, tout en fleurs, avant de remonter encore quelques blocks pour atteindre les quartiers de Tribeca, Soho, Noho et Nolita. Le Drawing Center fait office de pause culturelle et la Thompson Street regorge de boutiques vintage. En arrivant à Greenwich village, nous nous arrêtons au Park West 4th Street pour regarder les joueurs de basket s’affronter dans les playgrounds, même si je craque plutôt pour les camionnettes à glaces. Dans la Bleecker Street, Murray’s cheese, une incroyable boutique de fromages, côtoie Amy’s Bread, une adorable bakery. La brioche à la cannelle et le café frappé seront parfaits pour le goûter. Puis direction le Chelsea market : dans ce marche couvert au look industriel, sont regroupées les meilleures enseignes alimentaires. On y trouve notamment The Lobster Place, qui propose un sandwich au homard accompagné d’un sachet de chips à déguster au comptoir. En toute simplicité ! On monte ensuite sur la High Line, cette ancienne voie ferrée aérienne a été réaménagée avec beaucoup de goût, pour profiter des derniers rayons du soleil. N’ayant pas encore atteint les 20 kms à pieds ce jour, nous filons jusqu’à Times Square à la nuit tombée. C’est une autre vie, une autre ville, des écrans, du bruit, la foule dans tous ses excès. Ça y est, nous en avons assez, il nous faut rentrer. Oh miracle, sur le chemin du retour, Minus Celsius croise notre route : on y prépare sous vos yeux des rouleaux de glace du parfum de votre choix. Si l’endroit ne paie pas de mine, l’expérience est divine !

New York, I love You #1

DSC05829 DSC05831 DSC05832 DSC05833 DSC05834

Nous voilà de retour dans la grisaille et le froid parisiens après avoir passé quatre jours extraordinaires et printaniers dans la Big Apple. Nous avions déjà visité cette ville incroyable en 2002 et 2009 ; nous avons donc décidé, cette fois, de laisser de côté les incontournables sites touristiques pour arpenter les rues à la recherche de nouvelles adresses. Pari gagné : 80 kms à pied en à peine 4 jours et quelques découvertes, dans la foulée, si vous avez l’occasion de vous y envoler !

Le premier jour, mon appareil m’a joué un tour. J’ai donc marché toute la journée sans pouvoir prendre une seule photo de notre parcours. Je n’ai pas manqué, le lendemain, de garder trace de notre « quartier », à la lisière de Chinatown : en sortant de l’hôtel, nous sommes passés, chaque jour, entre les cartons de légumes et de poissons destinés aux restaurants du coin, avons croisé le camion des pompiers et l’imposante façade d’Obey. Cette première journée, donc, nous avons pris le métro et sommes directement allés au Guggenheim Museum – quelle chance : l’expo Fischli and Weiss était prolongée – puis, en descendant quelques blocks, nous avons visité le MET qui présentait notamment une série d’oeuvres non terminées. Pour le déjeuner, il nous fallait du burger hype et c’est dans le hall du Parker Meridien que la bonne adresse est secrètement gardée : le Burger Joint se cache derrière un grand rideau mais une fois passée la petite porte, c’est dans une ambiance très animée qu’on mange un des meilleurs burgers de NY. Requinqués, nous avons descendu Broadway, l’Amoureux ayant quelques emplettes à faire au NBA store. Trop de bruit et trop de foule nous ont pourtant poussés à reprendre le métro jusque Canal Street qui marque la frontière du charmant quartier de Soho, plus calme, plus huppé, mais néanmoins animé. Une pause chez Olive’s s’imposait : lemonade et cookies maison, à avaler sur le pas de la porte en regardant les badauds passer. Le temps de marcher encore jusqu’à Chinatown et l’envie de dîner (et de s’asseoir !) était déjà là : le Egg Shop était l’endroit parfait après cette longue journée. 20 kms à pieds au compteur. Jour #2 à venir.