Ce dimanche doux et ensoleillé a sonné le début des brocantes, ici et là. Que de monde dans l’allée pour traquer la bonne affaire. Suis-je plus difficile ou alors le choix était-il moins alléchant ? Toujours est-il que je n’ai pas trouvé grand chose, ce matin, mais ne pouvais décemment pas repartir les mains vides. Cette jolie cloche en verre était parfaite(ment inutile) ! J’ai acheté en sus deux succulentes, pour remplacer celles que Panpan, alors en manque de printemps, avait croquées. Histoire de la mettre en scène, j’ai testé la recette de gâteau à la betterave tirée du très chouette livre Les nouveaux gâteaux au yaourt. Sur l’assiette vintage colorisée par Miss Stéphanie, alias Marie Lloyd, ma cloche était absolument parfaite !
Catégorie : Miam Miam
C’est le Printemps !
L’arrivée du printemps a pourtant un petit goût d’hiver, encore. Alors faute de pouvoir passer la journée dehors, on a préparé des cinnamon rolls, dont la précieuse recette m’a été donnée par Miss Lloyd il y a quelques temps. La cannelle a embaumé toute la maison, et on attend avec impatience l’heure du thé pour pouvoir déguster ces jolies brioches. L’hiver a du bon, parfois…
Week-end à Londres, jour 3
Après la pluie, le soleil, frais mais franc. Nous avons donc pu nous balader dans le Columbia Road Flower Market, ravissant marché aux fleurs du quartier. Petits commerçants seulement, fleurs en abondance et café à tous les coins de rue. J’ai acheté quelques bulbes de tulipes que je planterai dans notre jardin, souvenir qui nous rappellera dans quelques semaines ce délicieux week-end. Nous sommes tombés par hasard sur le Campania / S. Jones qui propose un petit déjeuner salé ou sucré à base de produits maison, pains généreux et jus de fruits frais. En repartant, le travail de Rebecca Louise Law, exposé dans un appartement-galerie, m’a tapé dans l’oeil ! Avant de reprendre l’Eurostar, et histoire d’avaler encore quelques kilomètres à pieds, nous sommes partis à la recherche de quelques fresques murales, aux quatre coins de Shoreditch. Londres était colorée, Londres était belle, Londres était bien barrée, comme on l’aime !
La blanquette du dimanche
Le dimanche, on prend le temps. De tout. Et notamment de cuisiner. Parce qu’on passe la semaine à se presser, à courir, à se dépêcher. Le dimanche, je sors ma grosse cocotte en fonte et mon « Ginette », la bible des bouquins de cuisine, que j’ai toujours vue chez ma grand-mère et chez ma mère. Et je prépare un « truc qui mijote », parce que ça embaume la maison, que ça cuit tout seul, que les « glou-glou » continus pendant deux heures me rappellent la cuisine de Mémé qui, elle, n’a l’habitude que de ça : faire des bons petits plats. Les enfants trépignent un peu, demandent « quand est-ce qu’on mange ? » ponctués de « huuummmm ça sent bon ! ». Et avalent en à peine vingt minutes le truc qui mijote depuis plus de deux heures, servi dans les jolies assiettes à liserés dorés de l’arrière-tante. La recette est en générale victime de son succès. Aujourd’hui, c’était blanquette de veau, avec le veau élevé par Pépé. Un de mes plats favoris, moi qui ne mange presque jamais de viande. Et puis on prend le temps de digérer. Jusqu’à l’heure du goûter. Parce que c’est bon de prendre le temps.
Biscuits de Noël
Un de mes moments préférés, à Noël, c’est la confection de biscuits que l’on mange avec plaisir au goûter, le 24, en attendant le soir, puis avec gourmandise, le soir, et avec bonheur les jours qui suivent. Ils ne durent en général pas bien longtemps. Je les fais avec les enfants, qui adorent mettre la main à la pâte et encore plus dans la pâte. On teste chaque année une nouvelle recette glanée par ci par là. Je les fais aussi tous les ans pour mon « petit frère » qui n’est plus si petit que ça mais qui les aime toujours autant, en souvenir des Noël passés.
Et les biscuits Rennes de Noël qui, chez nous, ont pris l’apparence de toute une ribambelle de figurines : sapins, coeurs, lapins, étoiles… trempées dans le chocolat une fois cuites.
Testés et approuvés par toute la famille. Le Père Noël aura les siens ; le lapin risque d’y goûter dans la nuit. Et moi je peine à en garder quelques-uns pour la soirée… Joyeux Noël !
Biscuits et culture
Pâte à tartiner maison
Le goûter, les samedis et dimanches, c’est sacré ! Rien de meilleur, aujourd’hui, que des brioches maison légèrement parfumées à l’eau de fleur d’oranger. Les enfants, évidemment, adorent y mettre de la pâte à tartiner. Out le Nut***, nous sommes passés, grâce à l’école, à la « vraie » pâte à tartiner, recette à l’appui. Rien de plus simple, effectivement, et rien d’aussi bon. Traduction rapide pour ceux qui n’arrivent pas à déchiffrer les notes d’Eneki.
Il faut :
– de la purée de noisettes (vendue en boutique bio)
– du cacao non sucré
– du sucre
– du lait
Les quantités se calculent en « dose », une dose équivalant à une cuillère à café, soit la quantité pour le goûter. Mélanger une dose de cacao à deux doses de sucre (moins, c’est encore meilleur), puis à une dose de purée de noisettes. Délayer avec deux doses de lait tiède. C’est prêt !
Le goût de noisettes et de cacao est assez puissant et les enfants adorent la préparer avant d’en tartiner brioches et tranches de pain grillées. A vos cuillères !
Sablés de Noël
Vous l’aurez sans doute remarqué : l’esprit de Noël m’a envahie assez tôt cette année. Je crois surtout que je profite du fait que nous ne soyons pas (encore) malades, ce qui nous arrive tous les ans à cette période de l’année, pour profiter déjà des petits bonheurs qui font Noël.
Aujourd’hui, nous avons passé l’après-midi à réaliser de petits sablés de Noël. J’adore faire ça avec mes enfants : on apprend en cuisinant, on joue, et on déguste ! Que du bonheur !
Pour réaliser une cinquantaine de petits biscuits, il vous faut :
– 1 oeuf
– 120 gr de sucre
– 1 pincée de sel
– 250 gr de farine
– 120 gr de beurre mou
– un parfum de votre choix : vanille liquide, eau de fleur d’oranger, cannelle en poudre, citron…
Une fois la pâte reposée, la sortir du frigo et l’étaler sur un plan fariné, sur 5 mm d’épaisseur environ.
Découper autant de formes que possible dans la pâte et refaire une boule avec la pâte non utilisée. Recommencer l’opération autant de fois que nécessaire, jusqu’à épuisement de la pâte.
Disposer les formes sur un papier sulfurisé, décorer, mettre sur la plaque du four et laisser cuire 10 minutes environ.
Attention, si le four est bien chaud, ça peut cuire très vite et donc brûler. Retirer les biscuits du four quand ils commencent à dorer sur les bords.
Se préparer un bon thé ou un café au lait et déguster tiède, c’est encore meilleur !