Brocante + Succulentes = <3

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La saison des brocantes est arrivée, et je me régale à y dénicher des bricoles plus ou moins utiles. Cette série de miniatures en émail décorait la cuisine d’une femme à l’accent anglais adorable (et l’accent et la femme !). Le petit pot à lait était simplement indispensable. J’avais acheté quelques succulentes la semaine précédente. Le match entre les deux était parfait !

La lavande de l’été en sachet d’hiver

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dsc08092 dsc08094 dsc08098 dsc08100 dsc08102C’était la lavande sur laquelle les abeilles se sont posées tout l’été. Elle embaumait la terrasse, on se croyait ailleurs, plus au Sud, malgré le vent frais de la fin août. J’ai fini par la couper et la faire sécher au four, tout bas, près de deux heures. Avec des chutes de tissus (je savais bien que j’avais raison de garder ces tout petits coupons !), nous avons confectionné des sachets de coton, tous différents. Aïnhoa et ses mains délicates m’ont aidée à les rembourrer de brindilles et de fleurs de lavande séchée. Une couture à la main un peu maladroite mais tellement plus jolie pour les fermer et le tour était joué ! Nous glisserons dans nos tiroirs la lavande de cet été en attendant les beaux jours.

Maman in, Papa out

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Retour sur le week-end : brioches à la cannelle, noeuds paps’ et finition de l’hôtel à insectes, qui a trouvé sa place dans le jardin.
Si je pouvais passer mes soirées et mes week-ends à préparer des gâteaux, je le ferais, je crois. En fait, je le fais, déjà. Et puis il y a assez de bouches à la maison pour que les gâteaux ne sèchent jamais. Les cinnamons rolls font l’unanimité, alors que la cannelle, ce n’est pas forcément du goût des enfants. Elles sont longues à préparer, mais quelle régal et quelle odeur dans la maison !
Quant à l’hôtel de bambous, c’est un DIY réalisé de toutes pièces par l’Amoureux à partir d’inspirations trouvées sur le net. Je ne suis pas certaine que les pivoines aient adoré le lieu d’implantation, mais je ne peux qu’être bluffée par la dextérité du bricoleur. Nous avons planté de la luzerne et des fleurs des champs alentour, ce qui devrait attirer les abeilles sauvages et les bestioles en tous genres. Affaire à suivre, donc.

Tulipes du marché

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Le soleil peine à percer, la chaleur ne parvient pas encore à nous inviter à rester dehors. Je repousse donc encore une fois la première tonte de pelouse (un de mes kiff quand il fait beau). Et je me console avec ce bouquet de tulipes acheté chez ma petite productrice de fleurs préférée sur le marché. Elles amènent un peu de chaleur dans la maison, en attendant les vrais beaux jours.

Teinture végétale

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Ce matin, la joyeuse équipe de l’atelier de couture est allée se perdre un peu plus dans la vallée de Chevreuse. Destination : l’antre d’Elodie Petel, teinturière. Le recyclage des vêtements étant le socle de notre cours du mercredi soir, il nous fallait poursuivre avec les pratiques de teintures réalisées à partir de végétaux récupérés une fois la soupe prête et autres plantes trouvées dans la forêt. Elodie nous a expliqué la façon dont on extrait la couleur d’une plante/écorce/feuille/racine, ce qu’on peut en faire (peinture ou teinture), les techniques de préparation ainsi que les procédés de macération. Parmi les tissus naturels à teindre, j’ai craqué pour le chanvre doublé de soie, absolument sublime, qui ne « prend » pas la couleur avec la même intensité de chaque côté. Elodie pratique également la laine feutrée et en fait des chapeaux, des bottes, ou encore des éléments décoratifs à coudre sur un vêtement. On peut encore frapper des feuilles sur un coupon et en fixer la trace grâce à une mixture spéciale. Un stage à la journée, au week-end, ou encore à la semaine est tout à fait possible, sur demande. J’ai hâte de teindre ma propre étole de soie avec des pelures d’oignons. Le comble du chic, isn’t it ?

Plantes grasses, temps sec

Ces rayons de soleil inespérés ont été le prétexte idéal pour aller gratouille dans le jardin. Il a fallu ramasser les quetsches pour refaire quelques pots de confiture, et replanter les pourpiers et plantes grasses amoureusement rapportées de Peyrehorade et Montalivet, et auxquelles se sont rajoutés quelques plants marboziens. J’adore mettre dans mon jardin des plants qui me font penser à d’autres lieux. J’y pense en les voyant. Un souvenir de vacances comme un autre, mais peut-être plus persistant. Encore faut-il avoir la main verte ; et j’avoue que je n’ai pas, de ce côté-là, la dextérité de ma grand-mère…
C’est aussi l’occasion de faire la transition sur la refonte – prochaine, je l’espère – du blog de la Belette. Miss Cha travaille sur une interface pleine d’adorables plantes grasses. Suspens, donc…