Le manteau de Mère-grand revisité

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Ma grand-mère m’a donné ce manteau, il y a quelques années, qui appartenait, lui, à sa mère. On peut donc calculer rapidement qu’il a près de 100 ans… Je l’ai porté longtemps, « en son jus », malgré les modes qui ne sont plus celles d’antan. Et puis le manteau doux et douillet s’est de plus en plus troué : mites ? usure ? un peu des deux, sûrement… J’ai cherché longtemps la manière dont je pouvais le réhabiliter, et j’ai trouvé l’idée dans le dernier Marie Claire Idées : broder les trous pour les sublimer au lieu d’essayer de les cacher. En guise de boutons – cassés eux-aussi – des macarons de perles donnés par une amie, et assez vintage même s’ils font bling-bling. Le manteau a désormais un nouveau look ! Plus coloré, plus argenté, un peu moins discret. Il vivra encore quelques années !

La veste Poulbot

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Il y a parfois des commandes spéciales, très précises, qui traînent un peu faute de temps et de matériel adéquat. Cette veste militaire arborant un Poulbot dans le dos devait se faire pour Noël. Le canevas n’a pas été si facile à trouver, et pourtant j’en ai croisé des dizaines au cours de mes expéditions Emmaüs… Le voici donc bien fixé, auréolé d’un passepoil doré. C’est le kitsch assuré, assumé. Yapluka l’offrir, et le voir porté !

Eole

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Eole est arrivé hier soir, porté par les bourrasques ensoleillées de la journée. Il aimera voyager, c’est certain. Entre la France et l’Espagne, pour commencer, puis bien au-delà, je l’y vois déjà. Pour le moment, il reste bien sagement dans les bras de sa mère, puis s’endort dans ceux de son père, essaie ceux de ses oncles, tantes et grands-parents… et découvre peu à peu le monde qui l’entoure. Plein d’Amour.

Le blouson écusson

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Il y a parfois des rencontres improbables : l’écusson acheté au concert de The DØ l’année dernière avait sa place sur la poche du veston offert par Célia, elle-même rencontrée sur le quai de la gare il y a deux ans et retrouvée lors du cours de couture l’année suivante. Vous suivez ? C’est précisément ces rencontres fortuites que je préfère, celles qu’on n’attend pas et qui sont, finalement, une évidence. Voilà.

Le sweat brodé

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J’avais un col en dentelle, crocheté par ma grand-mère. Qu’en faire ? Il était parfait pour adoucir ce sweat tout gris. Mais une fois cousu sur le col en jersey, j’ai eu envie de prolonger un peu et de broder avec un fil argenté : une tasse, d’abord, puis « No milk today » ensuite. Ne me demandez pas pourquoi, c’est venu comme ça. La chanson, peut-être. C’est le sweat de la rentrée, que je serai heureuse d’enfiler quand les matins et les soirées seront plus frais, ou quand j’aurai envie de partir travailler en pyjama en sweat brodé.

Et le vieux sac devint neuf !

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C’était un « vieux » sac en cuir gris, mais de taille parfaite : ni trop grand ni trop petit. Je l’ai retrouvé en rangeant mes affaires – Konmari style, on n’y échappe pas – et j’ai eu envie de lui donner une seconde vie. Un petit pot de peinture pour cuir, couleur argent, un pinceau brosse, et en une soirée, il a retrouvé le droit de sortir du placard. Exit petites taches et cuir abîmé, on ne voit plus que l’argent briller !

Une robe de bal ou de mariée ?

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Tous les mercredis soirs, nous avons rendez-vous « couture ». Il s’agit de recycler/réutiliser/voir les choses sous un autre angle, en somme. Bien souvent, les idées fusent, les ciseaux s’emballent, et chacune se plonge dans la réhabilitation de son vêtement.

Frédérique nous a proposé un projet (fou), celui de concevoir une exposition. Il fallait un thème, un fil directeur ; nous avons choisi le conte, car chacun a en tête une histoire, un personnage, une morale. Pour rendre le projet plus rock&roll, nous avons décidé de créer un carambolages de contes de fées : personnages, attributs symboliques, objets, ambiance seraient imbriqués les uns dans les autres. Toujours est-il qu’il faut commencer à coudre, broder, bricoler et avoir de nombreuses idées.

C’est bien par hasard que j’ai jeté mon dévolu sur cette nuisette toute légère et surannée. Il y avait dans un sac, sur la table, des disques de toile écrue. J’en ai fait des fleurs. Peu à peu cousues sur l’encolure. Elle pourrait être une robe de soirée, une robe de mariée, celle d’une princesse égarée. Que sais-je. Elle me fait penser à tout cela à la fois et la lumière, ce soir, était parfaite pour la photographier.

Brocante de printemps

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Ce dimanche doux et ensoleillé a sonné le début des brocantes, ici et là. Que de monde dans l’allée pour traquer la bonne affaire. Suis-je plus difficile ou alors le choix était-il moins alléchant ? Toujours est-il que je n’ai pas trouvé grand chose, ce matin, mais ne pouvais décemment pas repartir les mains vides. Cette jolie cloche en verre était parfaite(ment inutile) ! J’ai acheté en sus deux succulentes, pour remplacer celles que Panpan, alors en manque de printemps, avait croquées. Histoire de la mettre en scène, j’ai testé la recette de gâteau à la betterave tirée du très chouette livre Les nouveaux gâteaux au yaourt. Sur l’assiette vintage colorisée par Miss Stéphanie, alias Marie Lloyd, ma cloche était absolument parfaite !

Photographies brodées d’histoires

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Lors d’une escapade à Avignon, j’avais acheté ce lot de vieilles photos sur une brocante de quartier. Certaines ont déjà fait l’objet de collages à partir de décalcomanies trouvées au même endroit. Il me restait celles-ci et l’envie de me raconter d’autres histoires. De fil en aiguille, j’ai eu envie de broder ces images anciennes : du fil argenté dans les jets d’eau, sur la rivière ou le lac ; une silhouette sur le macadam, qui semble retenir l’attention des passants amassés sur le bord de la route ; une inscription à la bombe sur le muret de cette jolie demeure… Ou comment redonner une autre histoire à ces photos vieillies et anonymes.

Boots dorées

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C’est ma paire de boots préférée, et pourtant il lui manquait un petit « je ne sais quoi » pour la rebooster un peu. En rangeant, je suis tombée sur une boîte de copeaux à dorer, jamais utilisée. Le flash ! Après avoir verni puis bien essuyé mes chaussures, j’ai appliqué de la colle forte (Néoprène, ici, mais peut-être une colle vernis ou colle à bois serait-elle plus adaptée, sur le cuir), avec un pinceau, sur divers endroits de la bottine. Et j’ai posé les copeaux jusqu’à les coller complètement. Prise dans mon élan, j’ai fini par vider la boîte sur les zones de colle. Il y avait des copeaux partout, sur le bureau et au sol, assez magique, carrément magnifique, hyper volatiles, ces copeaux, que je retrouve encore sous les meubles… Une fois que tout a séché, j’ai appliqué un imperméabilisant, histoire de fixer le tout. Avec le temps et l’usure, les plaques dorées vont finir par se patiner. J’en remettrai peut-être une couche (d’or). En attendant, on regarde mes pieds, quand je vais me promener. On devrait toujours avoir une paire de chaussures dorées les jours où on a une sale tête !