Modeler, tourner…

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L’année fut longue et ce n’est pas terminé… cet atelier avec Lucile Bolot, céramiste plasticienne à Versailles, a été une bouffée d’oxygène entre deux périodes de confinement. Travailler la terre, même aussi maladroitement, et produire des objets dont je vais me servir, sont des sources de satisfaction profondes. Lucile produit des objets inspirés de l’Antiquité, simples et élégants en même temps, à des prix abordables. Elle donne aussi des cours à son atelier – quand l’actualité le permet. Et moi je me régale dans mon set de table dépareillés !

…2019…

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Aller tranquillement sur la route de la vie, avec confiance et sérénité, en vivant pleinement les moments présents, entourés de ceux qui nous entourent ; boire des bulles et faire des gâteaux ; la vie, en somme.
! BELLE ANNÉE !

(Et il n’est pas trop tard pour aller voir le travail de Grayson Perry à la Monnaie de Paris <3 )

La yourte dans la montagne : escale 2/2

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Il a fallu monter, tourner, chercher encore pour finalement trouver la yourte, au sommet de la montagne, parmi les châtaigniers. Elle était aussi belle que je l’avais imaginée, le paysage en guise de vue, devant, en bonus absolu. Stéphanie, qui propose des Habitats insolites, nous a accueillis avec douceur et bienveillance autour d’un sirop de framboise/sureau/fraise des bois avant de nous laisser prendre nos aises dans cette grande chambre ronde et commune à tous les membres de la famille pour la nuit. Il y faisait tellement bon que nous y sommes restés jusqu’à l’heure du dîner. Thierry nous avait préparé un repas bio et végétarien, en grande partie avec les légumes de leur jardin : verrine de betteraves, salades aux graines et fleurs, courge butternut farcie de légumes et de riz cuits dans du lait de coco pour les parents / omelette aux herbes et frites pour les enfants // moelleux au chocolat et crème de châtaignes pour tous. Excellent ! Après avoir guetté les étoiles filantes, nous avons pu gagner nos lits, et malgré l’orage, nous sommes restés secs ! Avant de retourner à table pour un petit-déjeuner faits de produits frais et préparés maison. Nous serions bien restés plus longtemps pour découvrir le coin : certaines randonnées mènent à des cascades sauvages…

La cabane dans les arbres : escale 1/2

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Entre le Pays basque et le Pays catalan, nous avons fait escale aux alentours de Carcassonne. J’ai trouvé assez facilement ce que j’avais en tête depuis longtemps : une cabane dans les arbres pour y dormir, le temps d’une nuit. Une nuit hors du temps, hors des sentiers battus. C’est donc aux Fumades que nous nous sommes rendus, par une chaude après-midi. La route devenait de plus en plus inaccessible, faisant place à des chemins perdus et étroits, au sommet d’une montagne surplombant Fournes-Cabardès : c’était bon signe ! Là, Valérie nous a accueillis et nous a menés dans cette cabane perdue au milieu d’une forêt de cèdres de l’Atlas. A 4 mètres du sol, une véritable maison de poupée : des lits, une petite table, un coin lavabo-Wc mais sans eau (!).  Sur la terrasse, des chaises longues pour écouter le calme absolu, le vent dans les arbres et regarder les étoiles. Au petit matin, un panier « petit-déjeuner » bien garni nous attendait, suspendu à une poulie. Nous avons attendu la dernière minute de la location pour repartir. Quelle expérience inoubliable !

Les vacances : étape 1/3

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Les vacances, elles devenaient nécessaires : stress, irritabilité, cernes… je n’ai pas fait une énième cure de magnésium, mais ma valise ! Et la première étape était parfaite pour commencer : le Pays Basque. C’est le Pays de mes origines, de ma mère, de mes grands-parents, et j’y suis très attachée quand bien même je ne le connais pas assez. Depuis la disparition de mes grands-parents, ma mère loue chaque année une grande maison dans un village différent, et c’est là que toute la famille se retrouve. Doublement ressourçant. Cette année, destination Saint-Pée-sur-Nivelle. Proche de tous les endroits dans lesquels nous aimons revenir : Saint-Jean-de-Luz, Aïnhoa et Sara, Peyrehorade, l’Espagne. Au programme : randonnées, balades dans les villages à la recherche du meilleur gâteau basque, pintxos et cidre, parties de pala sur le fronton, juste à côté. Les cernes se sont déjà bien estompées, en une petite semaine à peine. Alors on poursuit plus à l’Est !

La Robe japonisante

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Ce tissu japonisant me faisait de l’oeil depuis longtemps. Repéré sur le site de Tissus Papi (encore lui !), je n’avais pourtant pas de patron en tête pour en acheter un coupon… et c’est en lisant le dernier Marie Claire idées que le patron vînt à moi : la petite robe dessinée par Aime comme Marie. C’est une robe fastoche qui se coupe et se coud en une après-midi à peine : très peu de pièces, explications (presque toujours) assez claires, peu de matériaux (tissu et thermocollant, quelques boutons). Je n’ai pas eu l’occasion de faire des photos de la robe portée (pas de lumière, pas de soleil, ça caillait limite cette après-midi) : elle est assez large sur les côtés, tombe au-dessus du genou, manches 3/4, bref, modèle qui se porte facilement, avec ou sans collants. Je sens que je vais m’en faire une collection !

Le Sac Toile de Jouy

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Le soleil a tapé, ce dimanche, sur la Toile de Jouy orange. Epaisse, colorée, elle ne demandait qu’à devenir un peu plus voyante. Le coupon, pourtant, n’était pas bien grand. Juste assez pour devenir un sac, de la forme du « tote-bag » qu’on voit et qu’on trimballe partout. Extérieur & intérieur, lanière en supplément. Et une broderie, discrète, en fil doré : ça crie « PHILO ! » comme un appel au savoir. Parfait pour la Madre qui se pointe en amphi tous les mardis. Ses copines la verront arriver de loin.

La maison de la Vieille Mémé

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Nous étions petits et on l’appelait « la Vieille Mémé », en comparaison de notre Mémé, pas si vieille à nos yeux. La Vieille Mémé était la mère de Pépé, et vivait à l’entrée du village, dans une maison de ville toute petite et bien différente de la ferme de son fils, plus loin sur la grand route. Elle était toute jolie, cette enfilade de pièces aux papiers peints fleuris. D’autres fleurs sur les rideaux légers des fenêtres, d’autres encore sur la vaisselle et les verres, et d’autres enfin dans le jardin, dans lequel on mangeait de la brioche et des fruits au sirop en regardant passer les gens dans la rue, pas si passante. Quand il faisait froid, la Vieille Mémé nous préparait des oeufs cuits dans la crème. C’était tout blanc, et jaune, et crémeux, et divin. Car en Bresse, le lait, le beurre, la crème, c’est la vie, enfin. Puis la Vieille Mémé est partie, et la maison a été louée, et c’est lors du départ des locataires, bien âgés, que nous avons pu, à nouveau, la revoir et la visiter. Comme on a en tête des images, des mesures, des odeurs, enfant ; comme tout cela change avec le temps. Et on découvre le grenier, si grand, et l’étable qui accueillait deux vaches, attenante. Et on rêve d’acheter ce morceau de souvenir, en se disant que ce serait une belle lubie. Alors on prend des photos, pour ne pas tout oublier. Mais je crois qu’on ne pourra jamais oublier la Vieille Mémé.

Le manteau de Mère-grand revisité

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Ma grand-mère m’a donné ce manteau, il y a quelques années, qui appartenait, lui, à sa mère. On peut donc calculer rapidement qu’il a près de 100 ans… Je l’ai porté longtemps, « en son jus », malgré les modes qui ne sont plus celles d’antan. Et puis le manteau doux et douillet s’est de plus en plus troué : mites ? usure ? un peu des deux, sûrement… J’ai cherché longtemps la manière dont je pouvais le réhabiliter, et j’ai trouvé l’idée dans le dernier Marie Claire Idées : broder les trous pour les sublimer au lieu d’essayer de les cacher. En guise de boutons – cassés eux-aussi – des macarons de perles donnés par une amie, et assez vintage même s’ils font bling-bling. Le manteau a désormais un nouveau look ! Plus coloré, plus argenté, un peu moins discret. Il vivra encore quelques années !