Et la chemise devient blouse

Je vous parlais hier de mon premier cours de « couture-recyclage ». Il était à la hauteur de mes espoirs et je me réjouis d’y retourner, déjà. J’ai toutefois peiné sur le premier thème : la chemise. Pas moyen de trouver une idée à partir de la chemise d’homme récupérée chez moi. Et puis une heure avant la fin du cours, j’ai tenté tout autre chose sur une pièce Cacharel achetée à Emmaüs il y a quelques années (une excellente affaire, évidemment, la chemise à 1 euro). Il me fallait du simple pour commencer, et de toute façon, je n’avais qu’une envie : couper ! Je n’ai malheureusement pas pris en photo la chemise en l’état mais vous vous doutez des transformations réalisées : découpe du col en ouverture bateau, diminution des manches, découpe de 5 cm en bas également. J’ai cousu un biais bleu à pois blancs sur l’encolure et le bas du vêtement pour donner une unité à l’ensemble, en faisant quelques pinces sur le bas. Et voilà : une blouse un peu ample avec des manches trois quarts, plus décontractée que ma chemise un peu trop guindée. Je ne suis pas encore très adroite pour m’auto-photograhier avec la blouse portée, mais elle est parfaite, exactement comme je la voulais. Je retourne dans mes placards, je suis sûre d’y trouver quelques perles à relooker !

Larzac is back, part 2

Ce coupon de (fausse) peau de mouton me donne décidément envie de coudre ! Et comme il ne fait pas encore trop chaud, je reste très motivée par des modèles « de mi-saison ». Voici donc une pochette de soirée, doublée de toile cirée pailletée, fermée par une jolie fermeture éclair aux finitions très Belette, en l’occurrence deux petites pièces de tissu vintage. Je ne sais pas encore ce que j’en ferai, mais je sais déjà que c’est aussi agréable à porter qu’un doudou. Nous voilà bien…

Des crayons aux coupons

Quand Monumenta est off, la Belette est in ! Je suis d’abord allée à la présentation presse de PEPA, dont je vous ai parlé hier. Sylvie et Joanna m’ont chaleureusement accueillie dans un incroyable endroit, L’Etablisienne, pour me raconter leurs projets avec enthousiasme et passion. Je suis repartie avec un crayon gravé à mon nom (la photo n’est pas extra mais en plissant un peu les yeux, on le voit !) et l’envie de leur donner encore un coup de pouce pour finaliser leur projet : « A vot’bon cœur, Messieurs-Dames », on peut contribuer à tous petits frais. Puis direction le Marché Saint-Pierre, où j’avais hésité, vendredi dernier, sur un grand coupon de fausse peau de mouton. Je suis telle Perrette et le pot au lait, ça fait trois jours que j’en fais des projets : gilet, coussin, pochettes, je ne vais pas savoir par où commencer. Histoire de trouver l’inspiration, j’ai filé au Musée des Arts décoratifs pour voir la sublime exposition sur Dries Van Noten. La scénographie est remarquable, puisque les vitrines proposent, telles des mood board ou tableaux d’inspiration, des ensembles composés de pièces créées par le styliste, des vêtements d’époque qui s’en rapprochent, et même des films qui l’ont inspiré. On voyage ainsi de thème en thème dans l’univers feutré du grand couturier en saisissant ici et là le rapprochement avec des créateurs, des vêtements, des ambiances. Une belle leçon sur les apports et les échanges qui existent aussi dans ce milieu. L’envie de revenir chez moi s’est vite fait ressentir. Dans mon sac, mon kit « Alexandre Callier Taylor » m’a permis de tenir jusqu’à la maison en crochetant doubles brides et mailles coulées dans le train. A savoir maintenant si je commence par la pochette ou le gilet. La peau de mouton, assez volumineuse, ne se fait pas oublier…

Ecole buissonnière et cols Claudine

Faute de pouvoir sortir les petites robes et les manches courtes, il va falloir fleurir et colorer nos pulls et gilets. Je dégaine les cols Claudine, que j’adore porter sur un pull sobre et que je mettrai bientôt, j’espère, sur un simple tee-shirt blanc. Vintage, retro, chaud et doux, la petite collection de cols est déjà en boutique. On les portera aussi cet automne… mais laissons venir l’été avant tout ! Et pour finir ma journée couture, j’ai tenté le col-collier découvert dans le dernier Mollie Makes français. 

Plantes d’intérieur

J’ai ce modèle en tête depuis longtemps : une plante d’intérieur colorée, en coton, qui sert de porte-aiguilles ou de petite décoration. Deux modèles disponibles en boutique et, pour les plus habiles (niveau débutante, pas de panique), voici le tuto juste en-dessous.

On commence par découper un disque de coton, de diamètre 18 cm environ (pour un petit pot dont l’ouverture fait 6 cm). On surfile tout autour.

On glisse au centre du disque, sur l’envers du tissu, une poignée de rembourrage (kapok ou coton, en fonction de ce que vous avez sous la main).

On resserre le fil autour du kapok pour l’emprisonner ; on coud pour fermer. Quelques points suffisent.

La petite boule est prête, il suffit de la glisser dans le pot en la coinçant joliment. Pas la peine de la coller, comme ça quand le bouquet ne vous plaît plus, vous pouvez en changer.

Pour finir, quelques fleurs en feutrine, cousues avec une petite perle de rocaille, achèvent ce joli bouquet.
On y pique les aiguilles, on le pose sur le rebord d’une fenêtre, on peut même le coudre pour la fête des mères ! J’adore, je vais en mettre partout. Vous m’enverrez une photo des vôtres ?