Broderie et broches brodées

Parfois, les connexions sont étonnantes entre les gens et les moments.
Je m’explique. J’ai reçu de mon Amoureux une jolie broche signée Macon & Lesquoy qui rappelait déjà le coeur argenté brodé sur mon sweat. Et puis la semaine suivante, Miss Lloyd m’offre un livre sur les broches brodées, à faire soi-même cette fois. J’ai commencé par une tasse de café, vite accompagnée d’une tartine de brioche recouverte de confiture de framboises.
Prochain petit projet à broder : la cuisse de poulet. Mais ça c’est une autre histoire…

Noeuds papillon pour enfants (pas toujours) sages

Au moment des fêtes de fin d’année, Léandre et Eneki se sont prêtés au jeu du « Bien habillés ». Et avec beaucoup plus de bonne volonté que je ne l’aurais imaginé. Noeud papillon pour l’un, cravate pour l’autre, ce fut l’accessoire incontournable de ces quelques jours si particuliers. Il me restait des coupons de joli lainage dans mes tiroirs. Un peu de couture, un zeste de coton fleuri pour rehausser le tissu, un élastique pour maintenir le tout, et les voici prêts pour de nouvelles festivités.
L’occasion de refaire très vite la fête !

Coussins rétro, douceur, encore

Quelques fleurs posées sur un tissu rétro dont je ne me souviens même plus la provenance. Quelques fleurs qui deviennent petit coussin et qui s’accordent parfaitement bien avec le fauteuil d’enfant malheureusement devenu trop petit pour mes trois grands… Encore quelques grammes de finesse et de douceur. En boutique.

Un col d’orchidées pour embellir ses idées

Pour commencer l’année, on se couvre de fleurs rouges, histoire de dégager la grisaille de l’hiver et de montrer à son entourage qu’on a un grain de folie dans la tête !

Un col recouvert d’orchidées en tissu, cousues de sequins roses et dorés, et voilà de quoi égayer n’importe quelle tenue de rentrée ! Peut-être pas pour le rendez-vous avec la RH ou le DG, mais après tout, pourquoi pas ?! On est unique, bien barrée et on l’assume cette année !

Et pour celles qui ont la flemme de se mettre à la couture, je vous le réalise sur-mesure avec fleurs rouges, blanches ou roses (un clic ici pour commander) : à voir en boutique !

La « Two-nique » ou la nouvelle vie des pulls

Mes cours de couture « Custom’ et recyclage » continuent, et les productions suivent, même si les photos, elles, n’en font pas toujours état. En effet, les cours du soir sont difficiles à prendre en photo, entre la mauvaise lumière et les auto-portraits ratés…
Voici quand même un aperçu d’une réalisation récente : la « two-nique » (vous apprécierez le jeu de mots !). En ces temps plutôt frisquets, nous avons travaillé la laine, en l’occurrence le pull.

Pour réaliser cette pièce, il vous faut deux pulls : celui qui restera pull doit être à votre taille et pas trop abîmé, celui qui deviendra tunique peut être trop grand/en mauvais état mais doit s’accorder avec le premier.

 

On commence par enfiler un pull dans l’autre. Comme ils avaient le même type d’encolure, j’ai décidé de coudre la bleue avec la grise en la laissant à peine dépasser. Couture à la machine en point zigzag. Puis j’ai coupé le reste du pull bleu autour du col ainsi cousu. Il me restait donc tout le pull bleu, sans le col. J’ai ensuite coupé toute la partie haute du pull bleu au niveau de la poitrine. Et j’ai cousu la partie basse du pull bleu, en faisant deux pinces devant et derrière (parce qu’il était trop large), au niveau de la ceinture de mon pull gris. Couture à la machine en point zigzag également.

Et voilà donc une tunique douce et chaude réalisée à partir de deux pulls !
Les explications n’étant pas toujours très simples, n’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement complémentaire : leblogdelabelette@gmail.com

Calendrier de l’avent, guirlande de fête

Hier matin, avant de commencer ma journée de travail, j’avais rendez-vous chez Bobines et Combines, un lieu peuplé de machines à coudre, de tissus et de ciseaux, dans lequel enfants, ados, adultes, débutants ou confirmés, se retrouvent autour d’ateliers de couture. Le rêve, non ?
Ce matin, c’était un peu particulier. Caroline nous y avait conviées, deux autres blogueuses et moi-même, pour relever un défi : concevoir et créer, en deux heures, un calendrier de l’avent en tissu. En imaginant un patron et une méthode qui seraient adaptés à des débutants. Et bien deux heures, ce n’est pas long !
Nous avions pour cela le choix entre quelques coupons de tissus offerts par Mondial tissus, de la mercerie, des ciseaux et des machines Singer à toutes les tables.
Après quelques minutes de réflexion, un peu d’inspiration, un café et un petit pain au raisin, l’idée m’est enfin venue. J’avoue ne pas être fan des calendriers de l’avent, que je trouve souvent kitsch (et vous savez pourtant à quel point je peux aimer le kitsch !). J’avais envie d’un objet déco assez joli, à réutiliser, peut-être, le reste de l’année… 
D’où le principe de la guirlande de fanions. Festive, noire, argentée et dorée, je l’imaginais composée de 4 ou 5 petites guirlandes à suspendre ou à épingler sur le mur, d’abord remplies de petites surprises, puis faisant juste office de décoration. J’ai donc découpé puis assemblé des triangles de tissus, des petits et des plus grands. J’ai craqué pour la fausse peau d’animal en vinyle dorée/argentée pour les grands fanions, et utilisé du tissu blanc à étoiles doublé de noir pour les plus petits.
Le travail de découpe et d’assemblage est un peu long (« malheureusement », il faut 24 ou 25 pochettes !), mais on y arrive (presque) dans les temps quand on a le gabarit à portée de main. Pour finir, on coud les pochettes, joliment réparties, sur des bandes de biais. Attention, on coud juste un côté de la pochette, celui de la doublure ; l’endroit, quant à lui, a été légèrement raccourci et surjeté afin de créer une pochette dans laquelle on peut glisser un chocolat.
Et voilà ! Une guirlande chic qui sera aussi parfaite pour les anniversaires ou tout autre fête. Et accrochées au rebords d’une tablée, ce sera sûrement du plus bel effet !
Et vous, à quoi ressemble votre calendrier ?

Cousons sous la pluie

Est-ce la pluie qui me donne ces envies de toile cirée ? Toujours est-il que j’ai eu envie de réaliser une housse pour ma machine à coudre, car je la sors désormais tous les mercredis soirs pour aller à mon cours et ne voudrais pas l’abîmer. 

Je vous avais parlé de mon achat compulsif de toiles cirées sur Articopop. J’avais donc du stock.
Rien de plus simple, ensuite. Il a suffit de deux grandes pièces découpées dans la toile pour le corps de la machine et d’une autre, plus petite, pour le haut. 
On assemble tout, endroit contre endroit, sur le côté puis sur le haut. 
Haut que l’on perce ensuite d’une jolie fente rectangulaire pour laisser passer la poignée. Un ourlet en bas, et le tour est joué ! Si j’osais, je m’en ferai un imper coordonné.

Et la robe devient top

Hier soir, c’est la robe chinoise, beaucoup portée durant ma « jeunesse » qui a pris un coup de neuf. La forme et la coupe ne me convenaient plus. J’avais envie d’un haut à porter simplement avec un jean et une paire de ballerines.
Les ciseaux ont été moins frileux pour ce deuxième cours : un bon coup au niveau de la ceinture a donné le départ.
Dans un joli tissu amené par Juliette, j’ai coupé deux bandes de 6 cm de large que j’ai repassées pour les transformer en biais : une pliure au centre (à 3 cm), puis une pliure de chaque côté (1,5 cm de part et d’autre du centre). J’ai ensuite cousu cette bande ainsi pliée sur le bas découpé de ma future chemisette. J’en ai profité pour ouvrir légèrement la chemise sur le côté, sur 7 cm environ, au niveau de la couture qui part de la ceinture, histoire d’ajouter un détail.
Sur les rebords des manches, j’ai cousu un biais vert acheté dans une mercerie rétro. Le même biais a été posé sur la petite ouverture en bas de la chemise. La machine à coudre a finalisé le projet en quelques minutes. 
Et me voici avec un joli haut tout neuf ! J’hésite à faire une jupe dans le tissu qui me reste. Je sais, j’avais une robe, je vais me retrouver avec un top et une jupe… Mais l’idée, c’est de bricoler et de faire du neuf avec du vieux tout en s’amusant : pari gagné ! A vos ciseaux, les filles !

Mini sacoche

Parfois, les objets les plus simples ont besoin d’un traitement de faveur. C’est la réflexion que je me fais chaque matin quand je prends le train et que je sors mes tickets de RER de mon sac. Ils sont confinés dans une affreuse petite pochette en plastique abîmée. Alors hier soir, j’ai pris un morceau de cuir, du fil rose, une grosse aiguille et le magnifique livre que m’avait offert Stéphanie : L’atelier du cuir. En guise de fermeture, un morceau de bandeau élastique cousu d’une perle achetée à Londres. Cette petite sacoche en cuir chocolat me donnera satisfaction, je crois, sur le quai. Et peut-être même de l’entrain, chaque matin.

Nuage musical

Doux nuage est passé de doudou à douce boîte musicale. J’ai craqué pour les mécanismes de musique vendus par Motif personnel, jeté mon dévolu sur Une chanson douce et La vie en rose et réalisé mon premier nuage à musique pour la belle Adèle. Doudou en boutique, musique au choix !
Sur le thème du nuage, je ne peux m’empêcher de vous présenter le très beau livre de Katsumi Komagata : A cloud. L’occasion aussi d’aller faire un tour chez les Trois Ourses qui diffusent et éditent de magnifiques livres d’artistes pour les petits et les grands, organisent des expositions et proposent des ateliers pour les enfants.