Brocante de printemps

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Ce dimanche doux et ensoleillé a sonné le début des brocantes, ici et là. Que de monde dans l’allée pour traquer la bonne affaire. Suis-je plus difficile ou alors le choix était-il moins alléchant ? Toujours est-il que je n’ai pas trouvé grand chose, ce matin, mais ne pouvais décemment pas repartir les mains vides. Cette jolie cloche en verre était parfaite(ment inutile) ! J’ai acheté en sus deux succulentes, pour remplacer celles que Panpan, alors en manque de printemps, avait croquées. Histoire de la mettre en scène, j’ai testé la recette de gâteau à la betterave tirée du très chouette livre Les nouveaux gâteaux au yaourt. Sur l’assiette vintage colorisée par Miss Stéphanie, alias Marie Lloyd, ma cloche était absolument parfaite !

Photographies brodées d’histoires

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Lors d’une escapade à Avignon, j’avais acheté ce lot de vieilles photos sur une brocante de quartier. Certaines ont déjà fait l’objet de collages à partir de décalcomanies trouvées au même endroit. Il me restait celles-ci et l’envie de me raconter d’autres histoires. De fil en aiguille, j’ai eu envie de broder ces images anciennes : du fil argenté dans les jets d’eau, sur la rivière ou le lac ; une silhouette sur le macadam, qui semble retenir l’attention des passants amassés sur le bord de la route ; une inscription à la bombe sur le muret de cette jolie demeure… Ou comment redonner une autre histoire à ces photos vieillies et anonymes.

Miniartextil ou l’art du tissage

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L’exposition Miniartextil, actuellement présentée à Gif-sur-Yvette, est une petite merveille en son genre. Le textile y est à l’honneur et on comprend vite que le tissu n’est pas unique en la matière : fil métallique, fibre d’ananas, lin, riz, tout se prête au tissage pour devenir textile. L’association Arte&Arte, à l’origine du projet, explore ainsi chaque année l’art textile à travers un thème. Cette année, l’invitation à table est déclinée via une cinquantaine d’oeuvres en mini-textiles éblouissantes de minutie et quelques installations spectaculaires. Une source d’inspiration nourrissante, dans tous les sens du terme !

Bresse et neige, donc

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C’était une escapade en Bresse. De la campagne, bien verte, nous sommes allés à la montagne, bien blanche. Balades, ski de fond, raquettes et luge ont été au programme (sportif) de ce long week-end, la forêt était magnifique, le vent froid et le feu de cheminée salvateur, en rentrant. Escapade brève mais revigorante. Nous voilà prêts à repartir d’un bon pied !

La Pochette canevas

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Après le délire robe et jupe, il me restait une bande assez large de mon grand canevas. C’était précisément ce qu’il me fallait pour coudre une pochette grand format, pour les 30 ans de Miss Cha. J’ai ajouté une doublure en Liberty dans les mêmes tons et laissé la bordure brute du canevas, imprimée « Les Biches ». « Où sont-elles ? », m’a demandé Aïnhoa. Sur le plastron de ma robe, il est vrai. Ce canevas aura fait de l’usage, comme dirait ma grand-mère. Heureusement, les vacances sont là et il y aura sûrement un petit Emmaüs à caler dans notre périple en Bresse.

La Réserve des arts

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Depuis le temps qu’on en parlait, de cette Réserve. Motivée par Miss Stéphanie, nous sommes enfin allées jusqu’à Pantin, où se trouve cet endroit incroyable. Ce grand entrepôt, planqué dans une rue, pourtant peu prometteuse, recèle des trésors. « La Réserve des arts est une association qui récupère des rebuts et chutes de matériaux dans les entreprises, les valorise et les revend aux professionnels de la création. Elle répond à un triple objectif : réduire durablement les déchets, soutenir le secteur culturel et promouvoir le réemploi. » Au top, quoi. J’imagine que les stocks changent souvent, en fonction des périodes et des matériaux récupérés. Cette fois, nous avons été subjuguées par un lot de peaux de cuir colorées, à des tarifs défiant toute concurrence. Des coupons sont vendus au poids. On peut aisément se fabriquer une pochette ou un plastron de cuir pour moins d’un euro. Une condition, cependant, pour pouvoir acheter : faire partie du secteur culturel, en travaillant dans une institution, en étant artiste ou étudiant en art, par exemple. Une adhésion à l’année permet ensuite de faire partie de l’association et d’avoir accès aux stocks. Une démarche écologique, intelligente, source d’inspiration, comme je les aime !

 

La veste Torero

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C’est un stock de petits canevas que m’a donné Miss Kentucky, suite à mon toc des derniers mois : la robe, la jupe, et même la veste. J’en ai donné aux copines et me suis demandée ce que j’allais faire du reste. Très jolis mais petits, colorés, ils vont souvent par deux. Ce devait être des petits exercices de canevas, à l’école (?). Et puis deux d’entre eux ont trouvé leur place sur ma veste bordeaux, dénichée dans un Emmaüs il y a quelques années. Je les ai cousus avec du fil de pêche, en guise d’épaulettes. Et je vais au bureau habillée en petit torero. Mon côté espagnol : Olé !

Week-end à Londres, jour 3

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Après la pluie, le soleil, frais mais franc. Nous avons donc pu nous balader dans le Columbia Road Flower Market, ravissant marché aux fleurs du quartier. Petits commerçants seulement, fleurs en abondance et café à tous les coins de rue. J’ai acheté quelques bulbes de tulipes que je planterai dans notre jardin, souvenir qui nous rappellera dans quelques semaines ce délicieux week-end. Nous sommes tombés par hasard sur le Campania / S. Jones qui propose un petit déjeuner salé ou sucré à base de produits maison, pains généreux et jus de fruits frais. En repartant, le travail de Rebecca Louise Law, exposé dans un appartement-galerie, m’a tapé dans l’oeil ! Avant de reprendre l’Eurostar, et histoire d’avaler encore quelques kilomètres à pieds, nous sommes partis à la recherche de quelques fresques murales, aux quatre coins de Shoreditch. Londres était colorée, Londres était belle, Londres était bien barrée, comme on l’aime !

Week-end à Londres, jour 2

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Après une bonne nuit de sommeil, le deuxième jour a débuté par un petit déjeuner chez Hurwundeki, où l’on peut se restaurer, se faire couper les cheveux ou tout simplement rêvasser dans une ambiance brocante-retro. Puis direction la Serpentine Gallery qui expose en ce moment les très grands formats de Michael Craig-Martin ; dans la Saatchi Gallery, nous avons pu voir un mur de casseroles pour le moins fascinant ! Londres étant connue pour sa food-fusion, nous déjeunons chez Rum Kitchen : ambiance colorée, plats épicés. En guise de dessert, un tour chez Liberty, toujours source d’inspiration et souvent de frustrations, je l’avoue. La Photographers’ Gallery nous remet les idées en place avec une exposition sur les soulèvements en Irlande en 1916. Je craque pour un autre cliché de Saul Leiter. Covent Garden, Soho, puis Shoreditch, nous essayons d’éviter les foules pour rentrer dans notre quartier. Cette fois, le Craft Cocktails nous propose un Hiesenberg et un Punch surprenants. Pour finir la journée, le veggie burger tombe à pic : il se mange avec les doigts au Just F.a.B., un « double-decker » rouge désaffecté. Dehors, il pleut à verses, c’est une soirée parfaite !

Week-end à Londres, jour 1

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Par où commencer ? Parler de la nécessite de partir en week-end sans enfants, ou de l’envie, tous les ans, de découvrir de nouveaux recoins de Londres ? Un mix des deux, sans doute. Toujours est-il que nous avons déposé les kids à l’école, vendredi, et avons pris l’Eurostar (merci les grands-parents !) pour profiter, jusqu’au dimanche, de la vie londonienne. Nous avons arpenté les rues – 33 kms en à peine trois jours – et quelques bonnes adresses, que je vous livre en trois étapes.

Vendredi, après avoir déposé nos valises à l’hôtel RE, dans le très chouette quartier de Shoreditch, nous avons déambulé dans les ruelles à la recherches de street art. Entre deux fresques murales, une petite galerie étrange, dont je n’ai malheureusement pas le nom. Direction, ensuite, la Tate modern avec, en ce moment, l’exposition Calder. Nous en avons profité pour re-re-voir les collections permanentes avant de prendre le teatime à la cafétéria du musée : Coca à l’ancienne et scones&cream, une merveille ! Avant le dîner, à la Japanese canteen, nous avons pris un verre chez CraftCocktailCompany, à la playlist musicale tout droit sortie des années 90, dixit Mister O. Wonderful day one… To be continued.