La blanquette du dimanche

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DSC05333 Le dimanche, on prend le temps. De tout. Et notamment de cuisiner. Parce qu’on passe la semaine à se presser, à courir, à se dépêcher. Le dimanche, je sors ma grosse cocotte en fonte et mon « Ginette », la bible des bouquins de cuisine, que j’ai toujours vue chez ma grand-mère et chez ma mère. Et je prépare un « truc qui mijote », parce que ça embaume la maison, que ça cuit tout seul, que les « glou-glou » continus pendant deux heures me rappellent la cuisine de Mémé qui, elle, n’a l’habitude que de ça : faire des bons petits plats. Les enfants trépignent un peu, demandent « quand est-ce qu’on mange ? » ponctués de « huuummmm ça sent bon ! ». Et avalent en à peine vingt minutes le truc qui mijote depuis plus de deux heures, servi dans les jolies assiettes à liserés dorés de l’arrière-tante. La recette est en générale victime de son succès. Aujourd’hui, c’était blanquette de veau, avec le veau élevé par Pépé. Un de mes plats favoris, moi qui ne mange presque jamais de viande. Et puis on prend le temps de digérer. Jusqu’à l’heure du goûter. Parce que c’est bon de prendre le temps.

1 pensée sur “La blanquette du dimanche”

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