Boots dorées

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C’est ma paire de boots préférée, et pourtant il lui manquait un petit « je ne sais quoi » pour la rebooster un peu. En rangeant, je suis tombée sur une boîte de copeaux à dorer, jamais utilisée. Le flash ! Après avoir verni puis bien essuyé mes chaussures, j’ai appliqué de la colle forte (Néoprène, ici, mais peut-être une colle vernis ou colle à bois serait-elle plus adaptée, sur le cuir), avec un pinceau, sur divers endroits de la bottine. Et j’ai posé les copeaux jusqu’à les coller complètement. Prise dans mon élan, j’ai fini par vider la boîte sur les zones de colle. Il y avait des copeaux partout, sur le bureau et au sol, assez magique, carrément magnifique, hyper volatiles, ces copeaux, que je retrouve encore sous les meubles… Une fois que tout a séché, j’ai appliqué un imperméabilisant, histoire de fixer le tout. Avec le temps et l’usure, les plaques dorées vont finir par se patiner. J’en remettrai peut-être une couche (d’or). En attendant, on regarde mes pieds, quand je vais me promener. On devrait toujours avoir une paire de chaussures dorées les jours où on a une sale tête !

La veste Torero

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C’est un stock de petits canevas que m’a donné Miss Kentucky, suite à mon toc des derniers mois : la robe, la jupe, et même la veste. J’en ai donné aux copines et me suis demandée ce que j’allais faire du reste. Très jolis mais petits, colorés, ils vont souvent par deux. Ce devait être des petits exercices de canevas, à l’école (?). Et puis deux d’entre eux ont trouvé leur place sur ma veste bordeaux, dénichée dans un Emmaüs il y a quelques années. Je les ai cousus avec du fil de pêche, en guise d’épaulettes. Et je vais au bureau habillée en petit torero. Mon côté espagnol : Olé !

Diorama « Muffin Time »









Pour faire simple, le diorama est une boîte contenant un décor en volume. Je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à cet article dans le dernier numéro de Flow magazine. Né en Amérique latine, le diorama a ensuite essaimé aux Etats-Unis puis en Europe et a connu un grand succès au XIXème siècle. On peut y mettre des objets, des collages, des cailloux ou des coquillages, l’idée étant de recréer un petit univers qui raconte une histoire, un souvenir, une émotion. J’ai adoré l’idée ! Je garde quantité de boîtes en carton qui, me dis-je toujours, un jour resserviront… Cette fois, j’avais trouvé de quoi faire avec ! Une jolie boîte Birchbox, du papier rétro, une boucle d’oreille solitaire, des fèves en métal, un couvercle de boîte en verre, du biais Liberty : j’ai trouvé dans mes affaires de quoi créer une atmosphère de salon de thé d’antan. La boîte se ferme, cache ses secrets, et puis, une fois ouverte, dévoile une toute petite scène qui me rappelle des histoires d’enfance ou des rêves sucrés. Ma fille adore, je crois que moi aussi.

Un nuage de thé ?

Il faut bien dire que le temps se prête plus aux thés-canapé qu’aux verres-terrasse ces derniers jours… Aussi j’ai décidé de bricoler quelques sachets pour passer le temps et voir la vie en rose en bleu.

Il faut pour cela quelques sachets filtre, du bon thé, du fil, une aiguille, et un peu de patience.

Je ne sais pas s’il y a vraiment une « bonne » technique. J’ai glissé au centre du filtre une cuillère de thé, puis j’ai délicatement cousu un nuage tout autour en emprisonnement les herbes parfumées au centre. Le filtre les retient, ça ne glisse pas trop.

Une fois que c’est fini, on fait un petit noeud, comme on le ferait sur un tissu. Dé-li-ca-te-ment.

Puis on découpe tout autour, en laissant quelques millimètres.

Ce qui est joli, c’est que les nuages n’aient pas tous la même forme. On les emprisonne, le temps de les offrir ou de les faire infuser, dans un autre filtre qu’on ferme avec un joli masking tape. Et le tour est joué ! Patience et simplicité pour un effet assuré !

Le thé n’en sera que meilleur. Je fais partie de celles qui pensent que la dégustation visuelle est tout aussi importante que la première bouchée. En un mot, quand c’est beau, c’est meilleur !

Tuto #2 / Le Col-écharpe

Aujourd’hui, on se tricote un col-écharpe qui tient le cou au chaud, même au bureau. C’est une toute petite écharpe qui se ferme par un gros bouton ou, comme ici, une fleur en tissu. Les mailles sont tellement souples qu’on n’a pas besoin de faire une boutonnière ; on enfile le bouton/broche dans une des mailles.

Pour tricoter un col-écharpe, il vous faut donc :
– une pelote de laine moelleuse
– un gros bouton
– savoir faire le point de riz
Monter 10 mailles. Tricoter une maille endroit puis une maille envers et répéter cette alternance tout le rang. Tricoter ainsi 46 rangs (une maille endroit puis une maille envers/une maille endroit puis une maille envers…). Rabattre les mailles. Coudre un gros bouton à une des extrémités. S’enrouler le col-échrape autour du cou. Fermer les yeux. Rêver…

Tuto #1 / Le coussin Baby

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Face au succès du coussin Baby, et sur les bons conseils de Peace and wool, je vous offre aujourd’hui le tuto pour le réaliser (et peut-être gagner le concours ?!).
Pour tricoter une housse de coussin de 40×40 cm environ, il vous faut donc :
– deux gros boutons
– une aiguille à laine
– savoir faire le point mousse et jersey
Monter 34 mailles puis tricoter 27 rangs en point mousse (rang endroit/rang endroit).
Tricoter 17 mailles en point envers puis 17 mailles en point endroit. Puis tricoter tout le rang suivant en point endroit. Répéter cette opération pour obtenir 18 rangs.
Tricoter 17 mailles en point endroit puis 17 mailles en point envers. Puis tricoter tout le rang suivant en point endroit. Répéter cette opération pour obtenir 18 rangs.
Tricoter 20 rangs au point mousse (rang endroit/rang endroit).
Replier le rectangle sur l’envers pour faire apparaître, d’un côté, le carré fait de carrés, et de l’autre, les deux moitiés. Coudre endroit contre endroit les bords du rectangle en faisant dépasser un bord sur l’autre, de 3 cm environ. Coudre les boutons. Ils passeront à travers une maille.
Si vous aimez, likez sur la page Peace and wool ; je remporterai peut-être de quoi tricoter de nouvelles idées !
A enfiler sur un oreiller. Bonne nuit !
Pour tout détail/renseignement/conseil, me contacter sur leblogdelabelette@gmail.com

DIY : le sweat épaulettes

La théorie, d’abord. C’est une idée qui me trotte dans la tête depuis quelques temps, déjà, et que j’ai eu du mal à réaliser. L’idée de départ consistait en la réhabilitation de l’épaulette, celle qui a fait la gloire des années 80 et que l’on ne trouve plus vraiment, de nos jours, sur les vêtements. Ou alors, elles sont toutes fines. Quasi inexistantes. J’avais envie, justement, de les mettre en valeur en les faisant passer du dessous au dessus du vêtement. 
La pratique, ensuite. Allez hop, l’explication-réalisation ! 
Au départ, on prend un sweat basique. Celui-ci, acheté chez H&M, coûte « trois francs six sous » (expression de ma marraine que j’adore). Pas de motif, sinon ça jure par la suite.
On achète ensuite une paire d’épaulettes, encore trois fois moins chère, dans une mercerie, au Marché Saint-Pierre. En fonction de l’épaisseur des épaulettes, le rendu ne sera pas tout à fait le même : plus dodu ou moins affirmé, à vous de voir. Et on choisit un joli tissu, pas trop fin.

On coupe le tissu au format des épaulettes et on les recouvre sur la face bombée. Quelques épingles pour maintenir le tissu, puis on surfile, et ensuite on coud à la machine, tout autour.

Pour finir, on coud un morceau de biais assorti sur le côté plat de l’épaulette.

On customise comme on le sent : paillettes, sequins, perles…
Tout est permis !

On coud ensuite l’épaulette, à la main, sur une des épaules. Il faut enfiler le sweat pour bien positionner l’épaulette avant de décider de l’endroit précis où l’on veut la mettre. Le côté plat est du côté du cou. Un point de feston sera parfait pour cette couture à la main.

Et voilà le travail : un sweat basique qui devient original et unique ! 
A vos épaulettes, prêt, partez !

« Décore ton cupcake », ou l’atelier d’anniversaire

Miss Aïnhoa a soufflé ses 5 bougies 5 fois cette semaine. Hier c’était avec ses amis, adorables petits qui deviennent tous de plus en plus grands, tous très gourmands. J’avais imaginé à cette occasion un atelier « décore ton cupcake » avec pâte d’amande colorée, ustensiles appropriés, toppings de toutes les couleurs, même des dorés, et demandé aux parents d’amener des petits tabliers. Les enfants ont sculpté, moulé, formé des décos parfois plus gros que leurs gâteaux et se sont bien amusés. Ils on dévoré avec joie leur oeuvre éphémère en guise de goûter. Joyeux anniversaire !  

DIY : carotte à tricoter

Des radis, des carottes et des petits pois à tricoter, c’est le pari du jour. Vous avez peut-être aperçu ces adorables légumes dans l’émission des Maternelles ce matin, et vous avez envie de jardiner quelques fils de laine pour faire pousser des légumes doux. Je vous livre le secret de mes carottes aujourd’hui. A vos aiguilles ! 
Il vous faut pour cela : de la laine fine (épaisseur 2,5 ou 3), couleurs orange et vert, des aiguilles en 3, une grosse aiguille à coudre pour les finitions, du rembourrage. Et une heure environ.
Il faut savoir tricoter le point jersey (on tricote toutes les mailles à l’endroit sur les rangs 1 et impairs, et toutes les mailles à l’envers sur les rangs 2 et pairs), faire des diminutions et des augmentations.
Monter 12 mailles avec la laine orange. 
Rang 1 à 10 : tricoter les 12 mailles au point jersey.
Rang 11 : tricoter la première maille puis faire une diminution toutes les 2 mailles. On obtient 8 mailles.
Rang 12 : tricoter les 8 mailles à l’envers. 
Rang 13 : faire une diminution sur la troisième et la sixième mailles, à l’endroit. On obtient 6 mailles.
Rang 14 : tricoter les 6 mailles à l’envers.
Rang 15 : tricoter la première maille puis faire une diminution toutes les deux mailles, à l’endroit. On obtient 4 mailles.
Rang 16 : tricoter les 4 mailles à l’envers.
Rang 17 : tricoter la première maille, faire une diminution, tricoter la quatrième maille, à l’endroit. Il reste 3 mailles.
Rang 18 : tricoter les 3 mailles à l’envers.
Rang 19 : passer les deux premières mailles sur l’aiguille sans les tricoter, tricoter la troisième, puis passer les deux mailles non tricotées sur la troisième. Il reste une maille sur l’aiguille. Tirer un peu sur l’aiguille pour ouvrir la boucle, couper le fil à 5 cm et le passer dans la boucle. Tirer pour le bloquer. 

Coudre ensuite la carotte sur la longueur. On peut y glisser le petit doigt pour s’aider. 
Une fois cousue, la remplir de rembourrage. A ce moment, il faut lui donner sa forme de carotte, plus ou moins rebondie, c’est selon les goûts de chacun. Puis coudre l’ouverture en la resserrant. La carotte prend forme.
Passons à la feuille maintenant.
Monter 3 mailles avec la laine verte. 
Rang 1 : tricoter la première maille à l’endroit, faire une augmentation, tricoter la troisième maille à l’endroit.
Rang 2 : tricoter les 4 mailles à l’envers.
Rang 3 : tricoter la première maille à l’endroit, faire une augmentation sur la maille 2 puis la maille 3, tricoter la dernière maille à l’endroit.
Rang 4 : tricoter les 6 mailles à l’envers.
Rang 5 :  tricoter les deux premières maille à l’endroit, faire une augmentation sur les deux mailles suivantes, tricoter les deux dernières mailles à l’endroit. On obtient 8 mailles.
Rang 6 : tricoter les 8 mailles à l’envers.
Rang 7 : tricoter les 8 mailles à l’endroit.
Rang 8 : tricoter les 8 mailles à l’envers.
Rang 9 : tricoter une maille à l’endroit, faire une diminution, puis une maille à l’endroit et encore une diminution ; tricoter les deux dernières mailles à l’endroit.
Rang 10 : tricoter toutes les mailles à l’envers.
Rang 11 : tricoter une maille à l’endroit, faire une diminution, puis une maille à l’endroit et encore une diminution.
Rang 12 : tricoter une maille à l’envers, faire une diminution, tricoter une maille à l’envers.
Rang 13 : tricoter une maille à l’endroit, puis faire une diminution.
Rang 14 : tricoter les deux mailles en même temps. Il reste une maille sur l’aiguille. Tirer un peu sur l’aiguille pour ouvrir la boucle, couper le fil à 5 cm et le passer dans la boucle. Tirer pour le bloquer. Rentrer le fil de laine dans la feuille avec l’aiguille. La feuille est prête.
Coudre enfin la feuille sur la carotte. Qu’elle est jolie ! Elle peut être jouet, ou même petite broche si on lui coud une épingle à nourrice au dos ; sur une veste, un sac, une pochette, elle se pique partout, mais reste si douce…
Et pour celles qui décidément ne savent pas tricoter ou n’ont pas le courage de s’y mettre une soirée, vous pouvez les retrouver en boutique, avec radis et petits pois.

DIY : le dessous de théière en crochet

Une envie soudaine, hier à minuit, de bricoler quelque chose… Voici donc le petit « dessous de théière » crocheté vite fait, qui pourra sans doute aussi servir de dessous de plat ou de sous-mug. Il faut dire qu’en rangeant mon bureau, j’ai remis la main sur mon crochet 15 et mes pelotes de trapilho achetées il y a quelques mois, vous vous souvenez ? Depuis, je bricole sans arrêt de petites choses avec ces fins de pelotes : bracelets, headbands, et donc, dessous de plat.
Pour celles qui savent crocheter (débutantes, venez vite !), c’est très simple. Il faut un peu de trapilho, deux couleurs, plus ou moins en fonction de vos envies, et un crochet en 15. Voici les explications :
1. Faites une chaînette de 7 mailles avec la couleur de votre choix.
2. Reprenez la première maille en l’air de la chaînette en faisant une maille coulée puis terminez par 1 maille en l’air. Vous obtenez un disque.
3. Faites une maille serrée par maille, soit en tout 7 mailles serrées. Terminez par une maille coulée suivie d’une maille en l’air. Le disque est un peu plus grand. Le premier rang est terminé.
4. Faites deux mailles serrées dans chaque maille, c’est à dire qu’il faut faire une maille serrée puis une deuxième mais dans le même trou. Cela revient à doubler le nombre de mailles. Terminez par une maille coulée suivie d’une maille en l’air. Le disque est encore un peu plus grand. Le deuxième rang est terminé.
5. Changez de couleur (ou pas si vous restez sur une seule couleur). Faites une maille serrée par maille. Terminez par une maille coulée, coupez le fil en laissant 3 cm et repassez le bout dans la boucle, en serrant pour que le disque ne se défasse plus.
Le dessous de théière est terminé ! Bien sûr, si votre théière est plus large, il faut faire quelques tours en plus.
Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter.
Et pour celles qui ne savent pas crocheter, cet article est disponible en boutique !

J’en profite pour vous montrer mon dernier achat : une paire fauteuils bridge scandinaves des années 60. J’adooore !