La veste Torero

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C’est un stock de petits canevas que m’a donné Miss Kentucky, suite à mon toc des derniers mois : la robe, la jupe, et même la veste. J’en ai donné aux copines et me suis demandée ce que j’allais faire du reste. Très jolis mais petits, colorés, ils vont souvent par deux. Ce devait être des petits exercices de canevas, à l’école (?). Et puis deux d’entre eux ont trouvé leur place sur ma veste bordeaux, dénichée dans un Emmaüs il y a quelques années. Je les ai cousus avec du fil de pêche, en guise d’épaulettes. Et je vais au bureau habillée en petit torero. Mon côté espagnol : Olé !

Robe Biches

Dans la série canevas, il y a encore la robe biches. Le modèle de la robe/blouse Areli proposé par la République du chiffon était parfait pour mettre en valeur, sous forme de plastron, le motif phare de mon canevas. Après avoir réalisé la jupe, il me restait un grand pan de canevas et assez de lainage pour me faire une robe. Le passepoil doré, c’est la touche finale parfaite, me semble-t-il. Les biches ont enfin trouvé leur place. Et j’ai encore de quoi bricoler coudières, pochette, broche ou que sais-je dans le morceau qu’il me reste… Affaire à suivre, donc. En attendant, si vous dénichez des canevas dans les brocantes, jetez-vous dessus ! On en fera quelque chose.

Veste cerf



Dans la série canevas, la veste marque des points. Ce grand cerf chiné chez Emmaüs a trouvé sa place sur le devant de ma nouvelle veste fleurie, cousue pour l’occasion (patron Bernadette chez République du chiffon). J’avais déjà fait une version plutôt Jean Paul Gaultier. Celle-ci pourrait être une version Kenzo, très colorée et doublée de rose fuchsia. Je l’avoue, pas toujours facile à porter mais en Belette qui se respecte, j’assume sans problème. En tout cas, elle fait à chaque fois causer !

Ceinture canevas




C’est le genre de truc qu’on déteste quand on est petit, encore plus quand on est ado, et qu’on déteste parfois toute la vie, finalement. Et puis à un moment donné, on le voit peut-être différemment. C’était donc le fameux canevas acheté chez Emmaüs il y a quelques jours, déjà. J’avais envie de l’incruster dans un vêtement… pas forcément évident. Sur les conseils avisés de Miss Stéphanie, je décide d’en faire la ceinture de la jupe Vanessa Pouzet, déjà réalisée en coton version été. Cette fois, j’ai acheté un joli coupon de lainage noir et un passepoil doré pour rehausser le tout. Je n’ai coupé qu’une bande du canevas, car j’ai encore en tête un projet avec un plastron, il m’en faudra donc encore un morceau. A suivre, donc.

Chemise d’homme à ma taille




C’était une très grande chemise d’homme très grand. Et moi, avec mon petit gabarit, j’avais quand même envie d’en faire quelque chose à ma taille. Alors un coup de ciseaux sur le col (à garder pour plus tard), deux coups de ciseaux sur les manches, et un grand découpage en bas. Et un système de pliage-froissage au niveau du dos pour en diminuer la taille. Comme on dit, « et voilà le travail ! »

C’est la rentrée !

C’est la rentrée ! Après deux longs mois d’été, de glaces, de jeux et de bagarre, les petits ont retrouvé le chemin de l’école et nous un rythme un peu plus soutenu en terme d’organisation. A voir leurs mines réjouies ce matin, j’ose espérer que l’année va plutôt bien se dérouler. J’adorais, petite, la rentrée des classes, et pour une raison bien particulière : les fournitures scolaires. Avoir de nouveaux cahiers, crayons… et l’agenda à remplir, moi, ça suffisait à me donner envie de retourner en classe. Il y avait aussi et surtout les copines, mais ça c’est une autre histoire. Donc, chaque année, en souvenir de ce temps passé, je m’achète un petit agenda tout basique que je customise avec des images qui me feront sourire tout au long de l’année. J’ai déjà écrit un petit mot à ce sujet l’an passé, je réitère cette année. Pas besoin d’autre chose que de coupures de journaux/magazines, quelques photos, des timbres, du masking tape, bref, ce qui vous fait envie. Une paire de ciseaux, de la colle et du protège-livre autocollant. Cette rentrée, je craque pour une photo d’Ernest et quelques fleurs de Lyndie Dourthe glanées dans le dernier Flow magazine. Et le tour est joué !

Succulentes et feutrine

C’est ma nouvelle marotte, comme on dit. Un arrivage de petites plantes grasses délicieusement appelées « succulentes » a déclenché ici rempotages, customisation, photos et petits pots, finalement, dans toute la maison. C’est parti d’une idée de Miss Cha pour le nouveau site (on y travaille !) de La Belette. Je suis tombée sous le charme de la bannière de plantes grasses, photos piochées ici et là sur le net pour illustrer le projet. Et comme on ne fait jamais les choses à moitié, ici, j’ai commandé des boutures par dizaines. L’envie m’a prise, ensuite, de les customiser : des petites feuilles de feutrine glissées par-ci par-là pour la belette’touch’. Et voilà ! Mister N. les a shootées en studio. Y’a plus qu’à, maintenant… On ne sait pas quand sortira cette nouvelle version du site, mais les plantes, en attendant, ont trouvé leur place dans les rayonnages de notre maison. Et à en croire Panpan, qui en a trouvé quelques-unes à sa portée, elles doivent être succulentes !

Un col d’orchidées pour embellir ses idées

Pour commencer l’année, on se couvre de fleurs rouges, histoire de dégager la grisaille de l’hiver et de montrer à son entourage qu’on a un grain de folie dans la tête !

Un col recouvert d’orchidées en tissu, cousues de sequins roses et dorés, et voilà de quoi égayer n’importe quelle tenue de rentrée ! Peut-être pas pour le rendez-vous avec la RH ou le DG, mais après tout, pourquoi pas ?! On est unique, bien barrée et on l’assume cette année !

Et pour celles qui ont la flemme de se mettre à la couture, je vous le réalise sur-mesure avec fleurs rouges, blanches ou roses (un clic ici pour commander) : à voir en boutique !

La « Two-nique » ou la nouvelle vie des pulls

Mes cours de couture « Custom’ et recyclage » continuent, et les productions suivent, même si les photos, elles, n’en font pas toujours état. En effet, les cours du soir sont difficiles à prendre en photo, entre la mauvaise lumière et les auto-portraits ratés…
Voici quand même un aperçu d’une réalisation récente : la « two-nique » (vous apprécierez le jeu de mots !). En ces temps plutôt frisquets, nous avons travaillé la laine, en l’occurrence le pull.

Pour réaliser cette pièce, il vous faut deux pulls : celui qui restera pull doit être à votre taille et pas trop abîmé, celui qui deviendra tunique peut être trop grand/en mauvais état mais doit s’accorder avec le premier.

 

On commence par enfiler un pull dans l’autre. Comme ils avaient le même type d’encolure, j’ai décidé de coudre la bleue avec la grise en la laissant à peine dépasser. Couture à la machine en point zigzag. Puis j’ai coupé le reste du pull bleu autour du col ainsi cousu. Il me restait donc tout le pull bleu, sans le col. J’ai ensuite coupé toute la partie haute du pull bleu au niveau de la poitrine. Et j’ai cousu la partie basse du pull bleu, en faisant deux pinces devant et derrière (parce qu’il était trop large), au niveau de la ceinture de mon pull gris. Couture à la machine en point zigzag également.

Et voilà donc une tunique douce et chaude réalisée à partir de deux pulls !
Les explications n’étant pas toujours très simples, n’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement complémentaire : leblogdelabelette@gmail.com

DIY : le sweat épaulettes

La théorie, d’abord. C’est une idée qui me trotte dans la tête depuis quelques temps, déjà, et que j’ai eu du mal à réaliser. L’idée de départ consistait en la réhabilitation de l’épaulette, celle qui a fait la gloire des années 80 et que l’on ne trouve plus vraiment, de nos jours, sur les vêtements. Ou alors, elles sont toutes fines. Quasi inexistantes. J’avais envie, justement, de les mettre en valeur en les faisant passer du dessous au dessus du vêtement. 
La pratique, ensuite. Allez hop, l’explication-réalisation ! 
Au départ, on prend un sweat basique. Celui-ci, acheté chez H&M, coûte « trois francs six sous » (expression de ma marraine que j’adore). Pas de motif, sinon ça jure par la suite.
On achète ensuite une paire d’épaulettes, encore trois fois moins chère, dans une mercerie, au Marché Saint-Pierre. En fonction de l’épaisseur des épaulettes, le rendu ne sera pas tout à fait le même : plus dodu ou moins affirmé, à vous de voir. Et on choisit un joli tissu, pas trop fin.

On coupe le tissu au format des épaulettes et on les recouvre sur la face bombée. Quelques épingles pour maintenir le tissu, puis on surfile, et ensuite on coud à la machine, tout autour.

Pour finir, on coud un morceau de biais assorti sur le côté plat de l’épaulette.

On customise comme on le sent : paillettes, sequins, perles…
Tout est permis !

On coud ensuite l’épaulette, à la main, sur une des épaules. Il faut enfiler le sweat pour bien positionner l’épaulette avant de décider de l’endroit précis où l’on veut la mettre. Le côté plat est du côté du cou. Un point de feston sera parfait pour cette couture à la main.

Et voilà le travail : un sweat basique qui devient original et unique ! 
A vos épaulettes, prêt, partez !