Le cadeau de naissance de Max

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Max est né et j’ai eu presque neuf mois pour penser son cadeau de naissance… c’était trop et presque pas assez. Au départ, il y a eu cette superbe boîte, découverte chez L’Atelier Pyrénéen. Julien l’a réalisée sur mesure, en chêne du pays, avec une belle ligne de crêtes sculptée, une merveille. Ensuite, il a fallu la remplir. Ce lange en coton bio était parfait pour y broder des mots-clé, d’ortie à mijote, d’Aldudes à huîtres, telle une grille de Scrabble. Le lama, c’est Al, réalisé au crochet. Et le hochet, si joli, sera parfait pour les petites mains du bébé.

Broder les terres

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Un coupon de bleu de travail, du fil, un plan du cadastre et voici les fameuses Tronchailles, patrimoine modeste mais non moins aimé du clan familial. Cette terre noire a vu naître un enfant qui, devenu adulte, en prend soin comme d’un trésor. Autour, des bois, des arbres planté à chaque petit enfant né, pour que l’histoire se poursuive à travers la nature…

Le body à paillettes

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Entre deux blouses médicales, quelques dossiers de boulot et les devoirs à suivre des kids, il me reste heureusement un peu de temps pour coudre, même si la période nous permettrait de rester en pyjama toute la journée ! nan je blague, je déteste ça ! Ce coupon de double gaze pailletée, achetée chez Tissuspapi il y a quelques temps, était parfait pour coudre le body Lana de Make My Lemonade retrouvé dans un « vieux » Modes et Travaux. Toujours un peu trop ample pour moi, et ma micro poitrine, mais parfait avec une petite broche brodée de Macon&Lesquoy dans le décolleté. Le genre de vêtement aérien qui fait du bien :)

La broche brodée

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J’ai une passion pour les broches brodées, et forcément pour la jolie marque Macon&Lesquoy dont j’arbore régulièrement oeil, ampoule et coeurs divers. Et puis juste avant Noël, en achetant un tambour à broder pour encadrer le jardin d’Amachi, je tombe en arrêt devant ces minuscules tambours, qui me semblent alors absolument indispensables. J’achète sans trop savoir quoi en faire, on verra plus tard. Et l’envie me vient, à moi aussi, de me broder une broche. Et puis un coeur, c’est assez fastoche. Voilà.

(et je la mets en boutique, sait-on jamais…)

Broder des souvenirs

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Il est des personnes auxquelles il est assez facile de faire plaisir. Ma mère, par exemple. Un rouge à lèvres, une paire de boucles d’oreilles, un vêtement « fait main », ou pas. Oui mais voilà, il est des cadeaux qui font encore plus plaisir. Et le souvenir en est un. J’avais donc cette photographie du jardin de mon Amachi (« grand-mère » en basque). Nous y avons vécu tant de bons moments, au milieu du linge qui sèche, du cabanon des poules et des plants de tomates. Et puis, quand nous étions petits, deux soeurs, brodeuses de métier, s’installaient toute l’après-midi sous le grand figuier pour travailler linge de maison et mouchoirs de coton. Yvonne et Madeleine vivaient dans la même maison, en face de la maison familiale. Et se déplaçaient ensemble, toujours. Et brodaient, encore et inlassablement. Elles prenaient aussi et surtout le temps de nous l’enseigner, à nous, petits enfants de passage, en vacances… Et ces après-midis font partie des meilleurs souvenirs de l’enfance. Alors le jardin d’Amachi brodé… Il vaut des points.

DD brodée

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Il n’est pas toujours évident de faire le cadeau des UN an. Il y a toujours trop de jouets, de vêtements, un peu trop de consommation. J’aime bien l’idée que ce premier cadeau soit symbolique, reste. Alors oui, il est parfois inutile, mais j’aime à penser qu’il restera gravé dans un coin de tête, qu’il sera peut-être même conservé et ressortira du placard des nombreuses années après. Toujours est-il que l’adorable Andrée fêtait ce premier anniversaire il y a quelques jours. Ses parents sont drôles et attachés aux symboles, il fallait du concept, du jeu (de mots), du joli, aussi. J’ai décidé de broder des dés sur un mouchoir ancien déniché dans une brocante. Cela fait référence au jeu, donc, mais également à son petit surnom, Dédée. Sur une chemisette ancienne, un citron qui a la banane fera sans doute ressurgir a private joke du côté de mon frère. Un joli emballage, fignolé par les cartes numéros de chez Papier Tigre, fera le reste. C’est certainement un cadeau qui touchera davantage les parents que la fillette, mais je suis sûre que cela fait partie des présents « qui restent »…

Le sweat brodé

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J’avais un col en dentelle, crocheté par ma grand-mère. Qu’en faire ? Il était parfait pour adoucir ce sweat tout gris. Mais une fois cousu sur le col en jersey, j’ai eu envie de prolonger un peu et de broder avec un fil argenté : une tasse, d’abord, puis « No milk today » ensuite. Ne me demandez pas pourquoi, c’est venu comme ça. La chanson, peut-être. C’est le sweat de la rentrée, que je serai heureuse d’enfiler quand les matins et les soirées seront plus frais, ou quand j’aurai envie de partir travailler en pyjama en sweat brodé.

La broderie Power

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Il fallait bien ça : un écusson brodé pour affronter le départ et fêter cette nouvelle aventure ! Il me faudra plus de lignes pour tout vous raconter – l’entrepreneuriat social, les projets culturels, ma formidable associée… – et je le ferai. Toujours est-il qu’aujourd’hui j’avais à coeur de peaufiner cette « décoration » remise à Miss Stéphanie lors de son départ de la Grande institution. Du fil d’argent, un « emoticon » approprié, un peu d’humour et beaucoup d’effet. Y’a plus qu’à…

La veste Torero

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C’est un stock de petits canevas que m’a donné Miss Kentucky, suite à mon toc des derniers mois : la robe, la jupe, et même la veste. J’en ai donné aux copines et me suis demandée ce que j’allais faire du reste. Très jolis mais petits, colorés, ils vont souvent par deux. Ce devait être des petits exercices de canevas, à l’école (?). Et puis deux d’entre eux ont trouvé leur place sur ma veste bordeaux, dénichée dans un Emmaüs il y a quelques années. Je les ai cousus avec du fil de pêche, en guise d’épaulettes. Et je vais au bureau habillée en petit torero. Mon côté espagnol : Olé !

Power « Cuisse de poulet »

C’est une private joke avec Miss Lloyd, mais je ne résiste pas au plaisir de la partager avec vous. Dans la série broderie/broches brodées, je tente effectivement le bras de fer/cuisse de poulet. Qui plus est, en argenté. C’est un emblème, presque un blason, qui pourrait symboliser notre force de travail, notre désir et notre persévérance pour y arriver. C’est, au final, un petit projet broderie sans prétention, amusant et décalé, qui supporterait la déclinaison en couleurs et en doré, pour s’accrocher sur chaque pull, chemise ou veste de la semaine.
In Power Cuisse de poulet we trust !