Emmaüs et Moi

Cinq jours passés à la campagne, quatre jours de très très très beau temps, deux Emmaüs et autant de très jolies trouvailles… ça a enfin un goût de vraies vacances ! Ce tout petit siège fera quelques temps le bonheur de Miss Aïnhoa. Il a besoin d’un coup de ponçage et d’une couche de vernis mais j’avoue que j’ai craqué tout de suite sur son design si 40’s-50’s (au fait, de quelle décennie pourrait-il dater ? quelqu’un saurait-il me renseigner ?). Je me mets donc au bricolage ces jours en attendant la suite des vacances… Le plat à damier, c’était en bonus, j’en ai des tonnes et il m’en faut toujours et encore !

Bleu blanc rouge

Allez hop ! Deux posts en un cette semaine parce que vraiment, ces jours, je ne trouve ni le temps ni l’inspiration pour réaliser des bricoles et vous les montrer sur le blog. Fin de contrat, fin d’année, temps maussade, bref l’humeur est en berne et les idées aussi…  
Mais aujourd’hui, au détour d’un joli blog que je lis de temps en temps, j’ai eu le coup de coeur pour cette technique amusante et peu onéreuse qui permet de donner un peu de peps à une paire de sandales plutôt banales. En ce qui me concerne, j’avais envie de faire tenir cet été encore ma paire de sandales préférées, ternes, usées, fatiguées. Simplicité étonnante : une couche de vernis pour ongles sur tout le cuir auparavant nettoyé au dissolvant, et voilà mes petites Pare Gabia presque aussi jolies qu’il y a deux ans et demi !
Dans la foulée, je me suis motivée pour ranger ce bureau qui fait office de coin couture, espace d’édition, et accessoirement rangements divers et variés. Et j’ai retrouvé la petite blouse d’Aïnhoa commencée au printemps déjà… et jamais achevée. La faute au temps, encore une fois, je n’en ai plus et il fait même froid. Histoire de faire venir le soleil, je m’y atèle cette semaine. Elle pourra toujours la mettre en octobre, quand il fera trop chaud pour les cols.
Tiens, c’est en finissant ce post que je remarque le bleu-blanc-rouge des photos du jour ! J’ai pourtant loupé le défilé, c’était piscine et dessins animés en ce 14 juillet !

London For Ever

Quand je s’rai grande, je vivrai à Londres, j’écouterai du vieux rock toute la journée, j’ouvrirai une boutique de bibelots retro-bricoles fait main-salon de thé, je f’rai les puces tous les dimanches pour y dénicher des merveilles, je boirai du thé au lait accompagné de muffins chocolatés, je ne porterai que des chaussures improbables et je s’rai bien évidemment totally bilingual… Bref, ce week-end à Londres fut, comme à chaque fois, une bouffée d’oxygène et le dépaysement total… J’ai ramené dans mes valises deux paires de chaussures improbables (parce que, quand même, certaines choses sont possibles), une robe en soie vintage et plein de breloques pour les prochains bijoux de la Belette. Y’a plus qu’à bricoler, attendre le soleil pour la jupette et apprendre à marcher avec des talons (plus difficile, ça…).

Chouette, alors !

C’est l’histoire de la chouette de Miss Aïnhoa qu’on se traîne partout depuis presque trois ans déjà. Sale en permanence, trouée, vieillie, elle commençait à vraiment ne plus ressembler à rien sinon à un vieux coussin abandonné. Et puis la semaine dernière, j’aperçois dans Marie Claire Idées le modèle d’une petite chouette à croquer ; tiens, elle pourrait bien remplacer l’autre, je la ferai plus petite, plus solide, plus jolie. Aussitôt dit, aussitôt fait, petite chouette est née. Quant à Aïnhoa, elle l’a tout de suite adoptée !
Pascale, tu reconnaîtras le tissu que tu m’avais envoyé ; si Miss Emilie veut la même, c’est tout à fait possible.
Dans la foulée, j’ai enfin ouvert mon paquet et commence à monter colliers et bracelets. A voir, donc, très vite sur le blog et la boutique.

En retard, en retard !

Ô rage ô désespoir, pas une miette de bricole sur le blog ces derniers temps et tellement de choses à faire ici et là par tous les temps ! Les jours se suivent en un rythme infernal, passionnant, épuisant, le Grand Palais est devenu ma seconde maison, j’ai pris un an entre temps, les couleurs de Buren égayent les jours de pluie, les soirées se passent devant des dizaines de textes concernant les classes des Yvelines… et mon arrivage de chaînes, anneaux, perles s’ennuie sur mon bureau à côté du bavoir commencé mais pas encore terminé. Allez, encore quelques jours de course effrénée et après, c’est promis, je m’y remets ! 

Bonne fête, Maman !

Il y a eu, pour commencer la journée, le brunch des familles au Grand Palais : jus, fruits, légumes et confitures bio, pain Poilâne, cupcakes préparés par Synie, thé délicieux du Palais des Thés… Les enfants ont tartiné des dizaines de fois, les parents se sont laissés aller à la gourmandise, le beurre n’a pas eu le temps de fondre et la matinée s’est prolongée jusqu’à l’heure du goûter dans la lumière colorée de la Nef. Il y a eu, pour finir la journée, des petits poèmes récités avec émotion et précipitation, de grands et beaux dessins, du sucre parfumé à la cannelle et même un sac décoré par quelques coeurs et la déclaration : « BONNE RFETTE MAMAN ». La journée est passée vite, elle était riche en émotions, vivement la prochaine fête des mamans !