

Par où commencer ? Parler de la nécessite de partir en week-end sans enfants, ou de l’envie, tous les ans, de découvrir de nouveaux recoins de Londres ? Un mix des deux, sans doute. Toujours est-il que nous avons déposé les kids à l’école, vendredi, et avons pris l’Eurostar (merci les grands-parents !) pour profiter, jusqu’au dimanche, de la vie londonienne. Nous avons arpenté les rues – 33 kms en à peine trois jours – et quelques bonnes adresses, que je vous livre en trois étapes.
Vendredi, après avoir déposé nos valises à l’hôtel RE, dans le très chouette quartier de Shoreditch, nous avons déambulé dans les ruelles à la recherches de street art. Entre deux fresques murales, une petite galerie étrange, dont je n’ai malheureusement pas le nom. Direction, ensuite, la Tate modern avec, en ce moment, l’exposition Calder. Nous en avons profité pour re-re-voir les collections permanentes avant de prendre le teatime à la cafétéria du musée : Coca à l’ancienne et scones&cream, une merveille ! Avant le dîner, à la Japanese canteen, nous avons pris un verre chez CraftCocktailCompany, à la playlist musicale tout droit sortie des années 90, dixit Mister O. Wonderful day one… To be continued.










Le dimanche, on prend le temps. De tout. Et notamment de cuisiner. Parce qu’on passe la semaine à se presser, à courir, à se dépêcher. Le dimanche, je sors ma grosse cocotte en fonte et mon « Ginette », la bible des bouquins de cuisine, que j’ai toujours vue chez ma grand-mère et chez ma mère. Et je prépare un « truc qui mijote », parce que ça embaume la maison, que ça cuit tout seul, que les « glou-glou » continus pendant deux heures me rappellent la cuisine de Mémé qui, elle, n’a l’habitude que de ça : faire des bons petits plats. Les enfants trépignent un peu, demandent « quand est-ce qu’on mange ? » ponctués de « huuummmm ça sent bon ! ». Et avalent en à peine vingt minutes le truc qui mijote depuis plus de deux heures, servi dans les jolies assiettes à liserés dorés de l’arrière-tante. La recette est en générale victime de son succès. Aujourd’hui, c’était blanquette de veau, avec le veau élevé par Pépé. Un de mes plats favoris, moi qui ne mange presque jamais de viande. Et puis on prend le temps de digérer. Jusqu’à l’heure du goûter. Parce que c’est bon de prendre le temps.











