Le Crozet, instants choisis #3

DSC07340

DSC07264 DSC07266 DSC07280 DSC07307 DSC07311

DSC07302

Finir les vacances à Marboz, c’est un peu comme la cerise sur le gâteau. La campagne, surtout en été, est magnifique : des odeurs de regain, des chants d’oiseaux (et de pintades), des fruits à picorer dans le jardin, les glaces au chocolat de Mémé, les balades le soir aux Tronchailles… Et des gestes qui se transmettent de génération en génération. Une certaine idée rêvée du retour à la nature. De quoi se ressourcer complètement avant la reprise.

L’agenda de rentrée

DSC07232DSC07215

DSC07219

DSC07223

DSC07224DSC07230 DSC07231

C’est un rituel auquel je ne déroge jamais : chaque été, je réalise mon agenda de la rentrée. Cela me rappelle le choix des fournitures quand j’étais plus jeune, que j’adorais retourner à l’école après deux mois d’été… et que je n’avais pas trois listes de fournitures à acheter désormais ! Je commence donc par acheter un agenda très simple ; seul impératif : qu’il y ait les fêtes à souhaiter toute l’année à l’intérieur. Puis je fouille dans mes revues, mes photos, mes stickers, les jolis papiers de chocolat ou encore les tickets de métro utilisés à l’étranger, bref, tout ce qui me rappellera de bons souvenirs dans l’année. La semaine dernière, j’ai déniché quelques cartes postales vintage sur une petite brocante de Montalivet, et je jette mon dévolu sur l’une d’elles. Je retrouve un papier japonais, m’amuse à découper des lapins et des fleurs que je replace sur la photo choisie. Je colle tout sur l’agenda dépourvu de sa vilaine couverture en plastique, et une fois que je suis satisfaite de ma composition, je plastifie avec un morceau de plastique autocollant.
Tadaaaaam ! Unique et original, mon agenda me rappellera toute l’année mes vacances au bord de l’océan et mon goût pour la brocante.

Bonne fête, Maman !

DSC03647
La Belette, c’est ainsi que m’appelait et m’appelle encore si affectueusement ma maman. Je n’ai pas trouvé de surnoms aussi atypiques pour mes enfants. On se creuse les méninges des mois entiers pour leur trouver un prénom et puis on leur donne un petit nom tendre qui les suit longtemps. Je ne vais pas épiloguer des lignes et des lignes sur le bonheur et la difficulté d’être maman. Aujourd’hui, j’ai eu un croissant, des poèmes et des petits cadeaux faits avec amour. C’était bon, c’était doux. Ils sont capables d’être pénibles et choux dans la même minute, je les surkiffe, c’est tout !

Brooklyn, I love You #2

DSC05841 DSC05846

DSC05862 DSC05853 DSC05854 DSC05857
DSC05864 DSC05867 DSC05868 DSC05869 DSC05871 DSC05873 DSC05876 DSC05879 DSC05883 DSC05885 DSC05886DSC05896 DSC05900 DSC05902 DSC05904 DSC05906 DSC05911

DSC05912

Deux fois, nous sommes allés à New York, et pas une nous n’avions marché jusque Brooklyn. La journée #2 faisait donc partie de ma Wish List ! Nous avons débuté par le Botanic Garden, un vaste parc qui regroupe également quelques serres… et beaucoup de touristes japonais. Une bouffée d’air vert avant la pause déjeuner, chez Roberta’s cette fois. A croire qu’il n’est point nécessaire de faire trop de pub à l’extérieur, car derrière ce pas de porte bien peu attrayant se cachent une immense salle au look industriel un peu vieilli et une production effrénée de pizzas (délicieuses !). Pour ne pas perdre le rythme de la balade, nous arpentons ensuite les rues alentours, découvrant du graf à tout coin de rue et des petites boutiques comme je les aime : Friends regroupe quelques pièces de créateurs actuels, Risk une sélection pointue de vintage et Fine and Raw du chocolat à n’en plus pouvoir respirer. D’un coup de métro, nous regagnons le « nord » de Brooklyn. Artists and Fleas market est un marché de créateurs plutôt chouette mais très touristique. Il est temps de (re)faire une pause et c’est un donught qu’il nous faut ! Nous sommes prêts à reprendre le métro pour goûter les meilleurs de Brooklyn, chez Dough, et le détour en vaut la peine. Il y a ce petit banc, devant la boutique, en plein soleil, qui le rend encore meilleur. Puis direction le bord de l’eau ; il nous faut retraverser le pont, à pieds cette fois, et il est long… De retour à Manhattan, l’épicerie fine Gourmet Garage fera l’affaire pour le dîner à l’hôtel. 20 kms à pieds, ça use les souliers…

Street bavoir

DSC05578 DSC05579

Ce bavoir aux airs de street art était pour Owen, un petit garçon que je ne connais pas mais qui va être sacrément stylé en buvant son biberon, je n’en doute pas !

C’est l’occasion, sans transition, de vous signaler que je m’envole quelques jours vers la Grande Pomme. Au programme : expos, burgers et repos relatif, puisque l’expérience londonienne a prouvé que le trek citadin, c’est éreintant, finalement. Je vous promets donc, à mon retour, un reportage en bonne et due forme !

Tulipes du marché

DSC05787

Le soleil peine à percer, la chaleur ne parvient pas encore à nous inviter à rester dehors. Je repousse donc encore une fois la première tonte de pelouse (un de mes kiff quand il fait beau). Et je me console avec ce bouquet de tulipes acheté chez ma petite productrice de fleurs préférée sur le marché. Elles amènent un peu de chaleur dans la maison, en attendant les vrais beaux jours.

Teinture végétale

DSC05792 DSC05793DSC05799 DSC05823 DSC05824 DSC05825
DSC05828

DSC05822

DSC05826

DSC05813

DSC05804

DSC05805DSC05815DSC05801DSC05803DSC05809DSC05811DSC05818DSC05816DSC05789

Ce matin, la joyeuse équipe de l’atelier de couture est allée se perdre un peu plus dans la vallée de Chevreuse. Destination : l’antre d’Elodie Petel, teinturière. Le recyclage des vêtements étant le socle de notre cours du mercredi soir, il nous fallait poursuivre avec les pratiques de teintures réalisées à partir de végétaux récupérés une fois la soupe prête et autres plantes trouvées dans la forêt. Elodie nous a expliqué la façon dont on extrait la couleur d’une plante/écorce/feuille/racine, ce qu’on peut en faire (peinture ou teinture), les techniques de préparation ainsi que les procédés de macération. Parmi les tissus naturels à teindre, j’ai craqué pour le chanvre doublé de soie, absolument sublime, qui ne « prend » pas la couleur avec la même intensité de chaque côté. Elodie pratique également la laine feutrée et en fait des chapeaux, des bottes, ou encore des éléments décoratifs à coudre sur un vêtement. On peut encore frapper des feuilles sur un coupon et en fixer la trace grâce à une mixture spéciale. Un stage à la journée, au week-end, ou encore à la semaine est tout à fait possible, sur demande. J’ai hâte de teindre ma propre étole de soie avec des pelures d’oignons. Le comble du chic, isn’t it ?