DIY : les confitures de l’été

Avant d’entamer les projets couture, la Belette a fait 40 pots de confitures ! Il faut dire que nous avons un jardin bien fourni en arbres fruitiers, notamment en prunes : reines-claudes et quetsches ont été cette année généreuses. Si cela vous donne envie, faites donc aussi vos confitures : quelques abricots achetés au marché, un panier de mirabelles donné par le voisin, un sac de mûres ramassées sur le chemin… Vous pouvez faire deux ou trois pots avec différents fruits. C’est simplisme !
Voici donc ma recette de confiture de reines-claudes.
Il vous faut : des prunes, du sucre gélifiant (si vous prenez du sucre tout simple, il faudra ajouter le jus d’un citron), un peu de vanille (gousse ou poudre), une noix de beurre.
Après cueillette, donc, on lave bien toutes les prunes. On les trie un peu, on les ouvre pour enlever les noyaux. Je les coupe parfois en plus petits morceaux car je ne mixe pas ma confiture ; à vous de voir.

On met ensuite les prunes dans une grosse marmite. Il faut compter 1kg de sucre pour 1kg de fruits.  Je mets un peu moins de sucre : 800 g pour 1kg de fruits me semblent suffisant. Laissez reposer une nuit le mélange prunes-vanille-sucre (et citron si votre sucre n’est pas gélifiant). Au petit matin, le sucre s’est dissous. Vous pouvez donc mettre la confiture à cuire sur feu vif. Quand ça bout, remuez sans cesse. Si l’écume monte monte monte, mettez une noix de beurre (c’est le truc de ma mémé), baissez un peu le feu et remuez de plus belle.

Deux options : vous avez pris du sucre gélifiant, et la cuisson est très rapide (10 min environ) / vous avez du sucre basique et la cuisson est plus longue (30 min au minimum).

De toute façon, pour savoir si c’est cuit, il vous faut mettre quelques gouttes de confiture sur une assiette. Au bout de quelques minutes, si la tache ne coule plus, c’est que c’est bien cuit. Sinon, on patiente encore un peu sur le feu.

Une fois que c’est cuit, on peut remplir les pots. Les reboucher et vite les retourner, pour empêcher l’air de s’y engouffrer, et donc éviter les petites moisissures bien innocentes mais pas très jolies.

A vous de réaliser ensuite de jolies étiquettes. Je mets en général mes enfants à contribution, ou je fonce chez Hema pour trouver une solution. Une bande de masking-tape sur laquelle on écrit « Reines-claudes du jardin / 2014 » peut également faire l’affaire.

A vous les bonnes tartines et les cadeaux hyper classe (« oui, c’est moi qui l’ai faite ! ») !

Quant à moi, je crois que c’est sur mon yaourt-muesli du matin que je la préfère…

Dimanche

Il était loin, mon dernier dimanche reposant. La pluie nous a convaincus de rester à la maison et nous avons repris des activités très automnales : cuisiner, manger, faire la sieste. Les burgers maison, extraits du très beau livre de Marc Grossman, étaient délicieux. La pastèque avait un goût de soleil. Dans une semaine, nous en mangerons sûrement au bord de la plage, au coucher du soleil, sur une petite île grecque. Heureux dimanche…

Dimanche, douceurs et doigts de pieds

Deux jours de soleil et de douceur, de plaisirs sucrés et de jolis doigts de pieds… Vous verrez ainsi que j’ai terminé mon petit « carpet » We are Knitters au crochet. Assez inutile mais joliment futile.
La brioche au yaourt, quant à elle, a fait l’unanimité. En voici la recette, pour les plus gourmands, tirée d’un livre mais revue et corrigée par la Belette.
Il faut 1 yaourt, 1 œuf, 1/2 cuillère à café de sel, 30 g de beurre, 30 g de sucre roux, 200 g de farine, 1 sachet de levure de boulanger. On met tout dans la machine à pain qui pétrit (ou à la main, c’est selon) et fait monter, puis 20 min au four (180°), et c’est prêt ! 

Cupcakes


Aujourd’hui, pas de couture mais des cupcakes. Le temps froid et gris s’y prête mieux et les enfants ont de toute façon voté « pour » à l’unanimité. J’avoue que ça fait quelques temps que j’ai envie d’essayer d’en faire, pas toujours très convaincue par ceux que l’on trouve en boutique. Et puis j’ai rencontré Synie à l’occasion des fameux brunch des familles de Monumenta… Sur le Salon du livre, elle m’a offert une recette absolument divine. Seul hic, pour moi, encore : l’esthétique. Ça reste un peu bancal au niveau du glaçage mais le goût y est ; mon petit jury m’a donc décerné un « parfait ».