
Elle est douce, elle est stylée, elle est adorablement rétro, on pourrait avec ces mots parler de Miss Cha, mais c’est bien de sa pochette qu’il s’agit là. La dernière fois, l’unique exemplaire lui a filé sous le nez, il fallait donc en refaire une pour réparer la déception de ne pas avoir sous le bras ce sac doudou, si doux si doux. Avec ce temps, on aimerait se l’enfiler sur la tête, cette pochette, mettre les pieds à l’intérieur, ou bien en coudre une aussi grande qu’une housse de couette. Bref, c’est la pochette de Miss Cha, faux mouton/vrai coton, système d’ouverture en croquet doré. Elle l’a adoptée.




C’était la lavande sur laquelle les abeilles se sont posées tout l’été. Elle embaumait la terrasse, on se croyait ailleurs, plus au Sud, malgré le vent frais de la fin août. J’ai fini par la couper et la faire sécher au four, tout bas, près de deux heures. Avec des chutes de tissus (je savais bien que j’avais raison de garder ces tout petits coupons !), nous avons confectionné des sachets de coton, tous différents. Aïnhoa et ses mains délicates m’ont aidée à les rembourrer de brindilles et de fleurs de lavande séchée. Une couture à la main un peu maladroite mais tellement plus jolie pour les fermer et le tour était joué ! Nous glisserons dans nos tiroirs la lavande de cet été en attendant les beaux jours.









