Larzac is back, part 3 : nuage tout doux

C’est un nuage tout doux qui fait la pluie et le beau temps. C’est un soleil radieux qui brille entre deux averses. C’est un joli bébé, prénommé Adèle, qui est né cette semaine chez nos amis de toujours. C’est la rentrée qui, à peine commencée, fatigue déjà les enfants. C’est le retour en force de mon coupon de (fausse) peau de mouton. Et un coussin-doudou disponible en boutique pour apaiser les tensions et toujours voir, après la pluie, le beau temps.

Rentrée des classes et sacs coton


La rentrée est enfin arrivée, et n’y voyez pas (trop) de joie de ma part. Les enfants ont repris le chemin de l’école, et l’on se rend compte en arrivant dans la cour ce matin qu’ils grandissent encore plus pendant les vacances ! Et puis Eneki fête ses 7 ans aujourd’hui, le fameux « âge de raison » ; ça nous fait rire, ceux qui le connaissent comprendront.
C’est aussi le retour des doudous, goûters, petites bricoles à sans cesse trimbaler d’un lieu à l’autre : chaussons, livres, trésors divers et variés. Dans la boutique de la Belette, quelques petits sacs en coton sont déjà prêts pour cette périlleuse mission. Et si vous voulez choisir parmi les (très) nombreux tissus de ma collection, je vous le fais sur-mesure.

Déco à la peinture à tableau

Dans la foulée bricolage, nous avons remis la table au goût des fauteuils. Il faut dire que le plateau de cette jolie table basse (design scandinave des années 50 elle aussi) était assez abîmé et que mes ponçages successifs restaient sans succès. Ajoutez à cela les coups de feutre des enfants, bref, il fallait faire quelque chose. Nous avions vu chez des amis en Bresse des meubles traditionnels modernisés par Moissonnier : des couleurs vives sur des meubles familiaux, c’était très réussi. Le choix de la couleur chez nous était plus difficile. Et puis hier, idée subite de mon Chéri : pourquoi ne pas peindre ce plateau avec de la peinture à tableau ? Je me suis mise à la tâche et suis très contente du résultat. Ce noir mat s’assortit bien aux fauteuils et donne un aspect assez classe à notre coin salon. Il promet surtout de nombreux mots doux à la craie dans les mois à venir et sera certainement le nouveau spot des photos de la Belette. 

DIY : le dessous de théière en crochet

Une envie soudaine, hier à minuit, de bricoler quelque chose… Voici donc le petit « dessous de théière » crocheté vite fait, qui pourra sans doute aussi servir de dessous de plat ou de sous-mug. Il faut dire qu’en rangeant mon bureau, j’ai remis la main sur mon crochet 15 et mes pelotes de trapilho achetées il y a quelques mois, vous vous souvenez ? Depuis, je bricole sans arrêt de petites choses avec ces fins de pelotes : bracelets, headbands, et donc, dessous de plat.
Pour celles qui savent crocheter (débutantes, venez vite !), c’est très simple. Il faut un peu de trapilho, deux couleurs, plus ou moins en fonction de vos envies, et un crochet en 15. Voici les explications :
1. Faites une chaînette de 7 mailles avec la couleur de votre choix.
2. Reprenez la première maille en l’air de la chaînette en faisant une maille coulée puis terminez par 1 maille en l’air. Vous obtenez un disque.
3. Faites une maille serrée par maille, soit en tout 7 mailles serrées. Terminez par une maille coulée suivie d’une maille en l’air. Le disque est un peu plus grand. Le premier rang est terminé.
4. Faites deux mailles serrées dans chaque maille, c’est à dire qu’il faut faire une maille serrée puis une deuxième mais dans le même trou. Cela revient à doubler le nombre de mailles. Terminez par une maille coulée suivie d’une maille en l’air. Le disque est encore un peu plus grand. Le deuxième rang est terminé.
5. Changez de couleur (ou pas si vous restez sur une seule couleur). Faites une maille serrée par maille. Terminez par une maille coulée, coupez le fil en laissant 3 cm et repassez le bout dans la boucle, en serrant pour que le disque ne se défasse plus.
Le dessous de théière est terminé ! Bien sûr, si votre théière est plus large, il faut faire quelques tours en plus.
Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter.
Et pour celles qui ne savent pas crocheter, cet article est disponible en boutique !

J’en profite pour vous montrer mon dernier achat : une paire fauteuils bridge scandinaves des années 60. J’adooore !

DIY : mon agenda de rentrée

Un de mes petits plaisirs, je crois que je vous en avais déjà parlé, c’est de me customiser mon agenda de rentrée. Oui oui je sais, pour beaucoup d’entre vous, les vacances n’ont même pas commencé, mais je prépare ces jours mon nouveau travail, mes projets Belette, et l’agenda m’est déjà indispensable. Je continue à acheter de petits agendas basiques, de septembre à septembre (souvenirs d’école et plaisir d’acheter le matériel pour la rentrée…). Je pratique donc le découpage-collage sur agendas depuis de nombreuses années ; je les garde, j’en ai retrouvé 16 !
Je vous montre aujourd’hui comment procéder. Vous verrez, c’est « hyper fastoche » et ça fait un effet du tonnerre !
Première étape : l’achat de l’agenda. Le plus basique est le mieux. Il faut d’abord enlever la couverture plastique pour pouvoir coller sur carton les papiers choisis.
 
Ensuite, on choisit des papiers à motifs, des pages de revues, des emballages colorés. Bref, tout ce qui va nous donner le sourire dans l’année. Pour ma part, j’ai jeté mon dévolu sur des papiers de chocolat grec, des coupures des revues Marie Claire idées et Paulette magazine, toujours fleuries, gaies et colorées. 
Là il faut un peu d’imagination, beaucoup d’intuition et un soupçon de laisser-aller. On découpe, on positionne sur l’agenda avec du Masking tape, on tente des trucs jusqu’à ce que ça plaise. Je préconise une tasse de thé, une plaquette de chocolat et un fond musical groovy ou zen, en fonction de l’ambiance choisie.
 
On colle ensuite avec un tube de colle blanche d’écolier (pas de colle liquide, ça mouille le papier et ça se voit). Pour les finitions, j’ai collé quelques jolis timbres reçus sur un colis From Shanghai. Et j’ai ajouté quelques bandes de Masking tape pour cacher deux jonctions de papiers pas très jolies. Une fois que les collages sont terminés, on découpe proprement les papiers avant de plastifier le tout. Cette étape est un peu délicate mais au bout de 17 exemplaires, je maîtrise ! On découpe au format en laissant un centimètre de rab de chaque côté, qu’on collera à l’intérieur pour bien maintenir le tout. Vos souvenirs de manuels à recouvrir vont vite refaire surface, je vous fais confiance. Je n’ai jamais essayé de vernir avec un vernis colle mais ça peut marcher et être plus simple. L’idée, c’est que l’agenda soit un peu protégé. 
 
Et Tadaaaaammm, le joli agenda à faire pâlir les copines, unique et coloré, qui me rappellera toute l’année mon séjour grec !

Larzac is back, part 2

Ce coupon de (fausse) peau de mouton me donne décidément envie de coudre ! Et comme il ne fait pas encore trop chaud, je reste très motivée par des modèles « de mi-saison ». Voici donc une pochette de soirée, doublée de toile cirée pailletée, fermée par une jolie fermeture éclair aux finitions très Belette, en l’occurrence deux petites pièces de tissu vintage. Je ne sais pas encore ce que j’en ferai, mais je sais déjà que c’est aussi agréable à porter qu’un doudou. Nous voilà bien…

Des crayons aux coupons

Quand Monumenta est off, la Belette est in ! Je suis d’abord allée à la présentation presse de PEPA, dont je vous ai parlé hier. Sylvie et Joanna m’ont chaleureusement accueillie dans un incroyable endroit, L’Etablisienne, pour me raconter leurs projets avec enthousiasme et passion. Je suis repartie avec un crayon gravé à mon nom (la photo n’est pas extra mais en plissant un peu les yeux, on le voit !) et l’envie de leur donner encore un coup de pouce pour finaliser leur projet : « A vot’bon cœur, Messieurs-Dames », on peut contribuer à tous petits frais. Puis direction le Marché Saint-Pierre, où j’avais hésité, vendredi dernier, sur un grand coupon de fausse peau de mouton. Je suis telle Perrette et le pot au lait, ça fait trois jours que j’en fais des projets : gilet, coussin, pochettes, je ne vais pas savoir par où commencer. Histoire de trouver l’inspiration, j’ai filé au Musée des Arts décoratifs pour voir la sublime exposition sur Dries Van Noten. La scénographie est remarquable, puisque les vitrines proposent, telles des mood board ou tableaux d’inspiration, des ensembles composés de pièces créées par le styliste, des vêtements d’époque qui s’en rapprochent, et même des films qui l’ont inspiré. On voyage ainsi de thème en thème dans l’univers feutré du grand couturier en saisissant ici et là le rapprochement avec des créateurs, des vêtements, des ambiances. Une belle leçon sur les apports et les échanges qui existent aussi dans ce milieu. L’envie de revenir chez moi s’est vite fait ressentir. Dans mon sac, mon kit « Alexandre Callier Taylor » m’a permis de tenir jusqu’à la maison en crochetant doubles brides et mailles coulées dans le train. A savoir maintenant si je commence par la pochette ou le gilet. La peau de mouton, assez volumineuse, ne se fait pas oublier…

Ecole buissonnière et cols Claudine

Faute de pouvoir sortir les petites robes et les manches courtes, il va falloir fleurir et colorer nos pulls et gilets. Je dégaine les cols Claudine, que j’adore porter sur un pull sobre et que je mettrai bientôt, j’espère, sur un simple tee-shirt blanc. Vintage, retro, chaud et doux, la petite collection de cols est déjà en boutique. On les portera aussi cet automne… mais laissons venir l’été avant tout ! Et pour finir ma journée couture, j’ai tenté le col-collier découvert dans le dernier Mollie Makes français.