Des semaines que je passe à écrire et corriger des textes… et que j’ai bien du mal à trouver du temps pour me remettre à mes aiguilles. Mais hier soir, oh miracle, j’ai pris une heure pour enfin réaliser un bavoir pour Mila. Et du coup imaginer par la même occasion un nouveau modèle : biais fantaisie, éponge toute douce et coeur brodé. Un bavoir 100% bio pour une petite fille que je me réjouis de rencontrer. Et sinon, le modèle, vous en pensez quoi : je le mets en boutique ou pas ?
Auteur : La Belette
Mila
Après James, Mila ! Rassurez-vous, il ne s’agit pas de la même maman mais il est vrai que les enfants fleurissent en nombre en ce moment. A cette petite fleur éclose les premiers jours de printemps, souhaitons un peu plus de soleil pour ne pas lui faire regretter le ventre douillet de sa mère… Quant à moi, et bien je suis encore en retard pour le bavoir !
De la cave au grenier
Rose est partie elle-aussi, comme une fleur se fane alors que commence le printemps… C’est triste mais c’est la vie et tout continue petit à petit. Il a fallu entreprendre de vider la maison, de la cave au grenier ; ce doit être énorme, 80 ans de vie amoncelés… Et puis c’est en retrouvant des objets que la vie reprend et que les souvenirs doivent resurgir, non ? Mon amoureux m’a rapporté des trésors de cette maison dans laquelle nous avons passé tant de bons et heureux moments : des petits bouts de l’enfance des filles, des minuscules morceaux de l’armée, des tas de papiers à coudre et à découper, quelques objets dont on a juste découvert l’histoire et ceux que l’on côtoyait tous les jours sans même les voir. Ce n’est pas grand chose mais c’est juste ce qu’il faut pour continuer à penser un peu chaque jour à Rose et André. L’été peut arriver…
Bavoirs du soir, espoir…
Une semaine sans bloguer, sans coudre ni même y penser… Au secours ! En cette fin de week-end, je parviens quand même à terminer le bavoir de James, un réassort en toile cirée et un petit format pour petit bébé. Ma commande de biais, fil et tissu éponge bio est enfin arrivée, il va donc falloir que je m’attelle à la nouvelle commande pour la Suisse : cape de bain et bavoirs divers et variés. Chouette, du travail forcé !
James
Mercredi
Ne croyez surtout pas que je ne fais plus rien ! Mais il est vrai que ces temps, la Belette est très prise par ses activités annexes, professionnelles, culturelles et éditoriales. Heureusement que le mercredi existe : quand on croit qu’on n’arrivera pas à surmonter tout ce travail, quand les soucis reprennent le dessus et nous asphyxient, rien ne vaut une bonne journée très très chargée avec les enfants. Activités sportive de l’un, musicale de l’autre, remise en état de la maison, rendez-vous à prendre, courses à faire… j’arrive souvent en fin de journée bien plus fatiguée qu’après une journée de travail. Mais on aura pris le temps, en plus de tout cela, de préparer des cookies pour le goûter et de regarder pousser les fleurs dans le jardin, d’attendre merles et mésanges derrière la vitre et d’observer les coccinelles sur l’herbe, de jouer au ballon et d’écouter la même chanson en trois versions… Jeudi reprend comme un lundi mais quand même, qu’il est bon le mercredi !
Les Trois Ourses


Il est difficile de coudre et de bricoler, ces temps. Trop de travail, de sorties… d’enfants, aussi (?) ; non, là je blague ! Je m’en remets donc aujourd’hui à mes premières amours : les Trois Ourses. Cette association de bibliothécaires passionnées par les livres d’artistes pour enfants a été mon premier lieu de travail et d’admiration. Que de beaux livres, que de belles rencontres malgré quelques moments difficiles et une situation un peu précaire. Je suis allée hier soir les aider sur leur stand au Salon du livre et j’ai replongé dans la beauté de ces ouvrages avec l’envie très sincère de m’impliquer davantage dans tous ces projets plein d’enthousiasme et de qualité. Quand la Belette devient Ourse… la couture laisse toujours un peu de place à la magie du papier.
Parure « Elisabeth »
N’ayons pas peur des mots, je dédicace cette fois cette jolie parure – que je garde quand même pour moi ! – à une belle rencontre. Les deux jolis petits canards en terre (?) peinte offerts à mon départ ont finalement été séparés. L’un se retrouve aujourd’hui sur un grand collier fait de breloques diverses : branche de cerisier, feuilles et grelot en métal cuivré, perles de verre colorées. Pour compléter, j’ai bricolé des boucles d’oreilles à partir de boutons en tissu que j’avais réalisés il y a un moment déjà. Clin d’oeil à cette très chère Elisabeth, que j’imagine sûrement retrouver aux détours de chemins croisés…
La Mariée lookée Belette
Le ciel était gris, beaucoup d’invités étaient en noir, la mariée était en blanc, évidemment, et les accessoires réalisés par La Belette, sur ce joli manteau de laine, étaient colorés et pimpants ! Je suis très touchée d’avoir été si bien représentée en ce jour si spécial : Miss P. était vraiment ravissante et la soirée fut bien gaie. Souhaitons tout le bonheur du monde à ce « nouveau foyer » dixit Monsieur le Maire, et toujours autant d’amour…
Vrac
Voici donc le vrac dont je vous avais parlé ! Cette petite chaise de bureau a connu de longues après-midis sous les fesses de Sara et Jérémie, deux bambins blonds comme les blés qui adoraient jouer « à faire comme les grands », et s’enthousiasmaient notamment pour le « travail de bureau ». Allez savoir pourquoi… Nous récupérions des formulaires divers, avec mon frère, que nous remplissions de signes illisibles au crayon. En terme d’entreprise, la Poste nous plaisait beaucoup ; je ne sais pas non plus pourquoi… Mais qu’est-ce qu’on en a profité ! Voilà donc pourquoi cette chaise était en bien mauvais état, plus de 25 ans après cette première utilisation. Je ne sais pas encore quels métiers feront fantasmer mes enfants, mais j’ai eu envie de redonner un coup de jeune à cette chaise : du rouge basque, déjà utilisé pour la trottinette, m’a semblé tout à fait adéquat pour lui faire prendre un nouveau départ !
Quant à la commode années 50 achetée quelques euros dans mon Emmaüs préféré, j’ai enfin réussi à l’installer chez nous. Elle est vraiment du goût de mon mari, presque autant que le petit fauteuil fleuri… il a donc fallu trouver compromis et négociations mais nous y sommes arrivés ! Et il m’aime beaucoup, c’est vrai.