La combinaison win-win

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En vérité, elle s’appelle Petra, cette jolie combinaison. Et c’est un patron de Louis Antoinette. Mais avec tous ces trèfles, j’ai envie de croire qu’elle va me faire gagner à tous les coups ! Ça fait un moment que je veux coudre une combinaison, malgré les avis des copines – « c’est pas pratique ! » « et comment tu fais pour aller faire pipi ? » – auxquels j’ai envie de répondre que pour être un peu chic, on peut faire quelques efforts, non ? Bref, je me suis lancée sur ce modèle puis j’ai choisi ce tissu chez mon Tissuspapi adoré. J’ai déballé la machine que j’ai laissée en plan deux week-end d’affilée sur la grande table de la cuisine et TADAAAAM ! Assez contente du résultat : le printemps est là !

Eole, un an déjà

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Dans la série des babies encore tout petits mais bientôt grands, qui ont déjà un an : Eole, notre joli hispano-francès ! Quoi de plus pratique qu’un kit-valisette, pour cette occasion, dans lequel on glisse un vêtement « fait main » et un livre à lire tout seul. Le sarouel est extrait des Intemporels pour bébés, simplissime de réalisation, tissu de récup’ évidemment. La valisette servira à ranger quelques jouets, ou fera office de trousse de toilette pour le prochain voyage. Et comme ça, tout le monde est content !

5 fruits par jour

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Passion crochet + passion fruits = un petit assortiment de fruits crochetés, rangés dans une jolie pochette fruitée, elle aussi. Je ne lâche plus mon crochet depuis quelques temps : on peut bricoler « un p’tit truc rapidos », ça monte vite et c’est assez ludique. Il faut juste savoir s’arrêter… Et j’ai décidé, cette fois encore, de ne pas me lancer dans la réalisation du poulet. Trop gros morceau ! Ces fruits sont extraits d’un livre qui s’appelle Ma dînette au crochet, prêté par la copine de ma copine Stéphanie. Une mine de petits sujets à crocheter pour jouer à la dînette. Cet ensemble ultra veggie est pour Miss Joséphine. De quoi être en forme pour attaquer sa nouvelle année !

Le Sac Toile de Jouy

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Le soleil a tapé, ce dimanche, sur la Toile de Jouy orange. Epaisse, colorée, elle ne demandait qu’à devenir un peu plus voyante. Le coupon, pourtant, n’était pas bien grand. Juste assez pour devenir un sac, de la forme du « tote-bag » qu’on voit et qu’on trimballe partout. Extérieur & intérieur, lanière en supplément. Et une broderie, discrète, en fil doré : ça crie « PHILO ! » comme un appel au savoir. Parfait pour la Madre qui se pointe en amphi tous les mardis. Ses copines la verront arriver de loin.

Mon petit Agneau

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Parce que c’est aussi et surtout le surnom de l’Adorable Alice, ce Petit Agneau a vu le jour la semaine dernière pour fêter le « un an » de la jolie brunette. Il faut dire qu’après le pull Pouet-Pouet, j’ai du mal à décrocher de mon crochet ! J’ai trouvé un patron gratuit sur le site de Made by Amy et avais en stock des pelotes parfaites pour le réaliser. Crocheté en quelques jours et lové dans une valisette en carton, il a ce petit air endormi si mignon…

Le Pull Pouet-Pouet

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DSC00507J’en ai rêvé, de ce pull à nopes (boulettes) étonnant, et comme l’Amoureux me suit toujours dans mes délires de bizarreries, il me l’avait offert à Noël. J’en ai mis, du temps, à le crocheter, ce Boom Sweater, d’autant que j’ai dû me tromper côté mesures, qu’il a fallut tout défaire pour enlever quelques centimètres par-ci et par-là mais bref : le voilà ! J’avais envie de jaune, et j’ai été un peu surprise par le coloris de la laine « camomille » et son effet dégradé. Avec toutes ces boulettes, ça rajoute une couche d’originalité. Il est chaud, il est beau et il invite tous ce qui me croisent à tâter ces boulettes de laine : Pouet-Pouet !

Une autre technique du kintsugi

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Laurette, que je vous ai déjà présentée, avait dans son four de jolies assiettes mais… brisées. Gentiment, elle m’en a données quelques-unes. J’avais bien dernière la tête cette technique japonaise – le Kintsugi – qui permet de réparer les objets en mettant en valeur la faille, le bris, l’aspect cassé. J’ai cherché des kits, malheureusement, c’est assez cher ; c’est en effet un mélange de colle et de poussière d’or, d’où l’effet « Whouaou ! » il faut bien l’avouer. Et puis en fouillant encore, je tombe sur cette pâte Sugru qui me semble magique : elle colle, répare, peut être modelée comme souhaité et devenir solide. Je teste, donc. Et j’obtiens cet effet Kintsugi coloré. Que j’adore ! Ça me donne même envie de casser les trucs un peu moches qu’on n’ose pas jeter !

La broche brodée

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J’ai une passion pour les broches brodées, et forcément pour la jolie marque Macon&Lesquoy dont j’arbore régulièrement oeil, ampoule et coeurs divers. Et puis juste avant Noël, en achetant un tambour à broder pour encadrer le jardin d’Amachi, je tombe en arrêt devant ces minuscules tambours, qui me semblent alors absolument indispensables. J’achète sans trop savoir quoi en faire, on verra plus tard. Et l’envie me vient, à moi aussi, de me broder une broche. Et puis un coeur, c’est assez fastoche. Voilà.

(et je la mets en boutique, sait-on jamais…)

La maison de la Vieille Mémé

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Nous étions petits et on l’appelait « la Vieille Mémé », en comparaison de notre Mémé, pas si vieille à nos yeux. La Vieille Mémé était la mère de Pépé, et vivait à l’entrée du village, dans une maison de ville toute petite et bien différente de la ferme de son fils, plus loin sur la grand route. Elle était toute jolie, cette enfilade de pièces aux papiers peints fleuris. D’autres fleurs sur les rideaux légers des fenêtres, d’autres encore sur la vaisselle et les verres, et d’autres enfin dans le jardin, dans lequel on mangeait de la brioche et des fruits au sirop en regardant passer les gens dans la rue, pas si passante. Quand il faisait froid, la Vieille Mémé nous préparait des oeufs cuits dans la crème. C’était tout blanc, et jaune, et crémeux, et divin. Car en Bresse, le lait, le beurre, la crème, c’est la vie, enfin. Puis la Vieille Mémé est partie, et la maison a été louée, et c’est lors du départ des locataires, bien âgés, que nous avons pu, à nouveau, la revoir et la visiter. Comme on a en tête des images, des mesures, des odeurs, enfant ; comme tout cela change avec le temps. Et on découvre le grenier, si grand, et l’étable qui accueillait deux vaches, attenante. Et on rêve d’acheter ce morceau de souvenir, en se disant que ce serait une belle lubie. Alors on prend des photos, pour ne pas tout oublier. Mais je crois qu’on ne pourra jamais oublier la Vieille Mémé.

Le manteau de Mère-grand revisité

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Ma grand-mère m’a donné ce manteau, il y a quelques années, qui appartenait, lui, à sa mère. On peut donc calculer rapidement qu’il a près de 100 ans… Je l’ai porté longtemps, « en son jus », malgré les modes qui ne sont plus celles d’antan. Et puis le manteau doux et douillet s’est de plus en plus troué : mites ? usure ? un peu des deux, sûrement… J’ai cherché longtemps la manière dont je pouvais le réhabiliter, et j’ai trouvé l’idée dans le dernier Marie Claire Idées : broder les trous pour les sublimer au lieu d’essayer de les cacher. En guise de boutons – cassés eux-aussi – des macarons de perles donnés par une amie, et assez vintage même s’ils font bling-bling. Le manteau a désormais un nouveau look ! Plus coloré, plus argenté, un peu moins discret. Il vivra encore quelques années !