Tampons Toile de Jouy : impression-nant

Ce week-end se tenaient les fameuses « Journées du patrimoine » qui permettent de découvrir de nombreux lieux extraordinaires. C’est le genre d’événement que je fuis un peu, je l’avoue : trop de monde, de queue, de lieux. Et puis j’ai appris que l’artiste Joël Paubel menait au Musée de la Toile de Jouy un atelier autour de tampons, de toile, de motifs et de couleurs. 
On y trouvait en effet des tampons de petite et grande taille, découpés à la façon d’un puzzle, et formant, une fois unifiés, un pan de la célèbre toile.
Nous avons donc pris une grande feuille de papier, choisi des pièces de tampons, la couleur de notre choix, bleu profond ou rose fuchsia, (les deux, dans notre cas, car nous n’avons pas su trancher), et nous avons improvisé une toile de Jouy un peu bancale mais toutefois jolie, car la Toile de Jouy, c’est difficilement décevant.
Ci-dessus, la toile d’un bon élève, ayant respecté la consigne…
Ci-dessous, une vraie toile, véritable.
Un petit tour dans le Musée ensuite, et précisément dans l’exposition « Avatar » dont je vous avais déjà parlé il y a quelques temps. Les artistes se sont amusés à détourner la Toile. Un régal !
Deux pièces de Joël Paubel.
Quant à la boutique, c’est un délice : une suite de produits dédiés au tissu tant aimé des Jovassiens. Ne manque que la Belette ! 

DIY : carotte à tricoter

Des radis, des carottes et des petits pois à tricoter, c’est le pari du jour. Vous avez peut-être aperçu ces adorables légumes dans l’émission des Maternelles ce matin, et vous avez envie de jardiner quelques fils de laine pour faire pousser des légumes doux. Je vous livre le secret de mes carottes aujourd’hui. A vos aiguilles ! 
Il vous faut pour cela : de la laine fine (épaisseur 2,5 ou 3), couleurs orange et vert, des aiguilles en 3, une grosse aiguille à coudre pour les finitions, du rembourrage. Et une heure environ.
Il faut savoir tricoter le point jersey (on tricote toutes les mailles à l’endroit sur les rangs 1 et impairs, et toutes les mailles à l’envers sur les rangs 2 et pairs), faire des diminutions et des augmentations.
Monter 12 mailles avec la laine orange. 
Rang 1 à 10 : tricoter les 12 mailles au point jersey.
Rang 11 : tricoter la première maille puis faire une diminution toutes les 2 mailles. On obtient 8 mailles.
Rang 12 : tricoter les 8 mailles à l’envers. 
Rang 13 : faire une diminution sur la troisième et la sixième mailles, à l’endroit. On obtient 6 mailles.
Rang 14 : tricoter les 6 mailles à l’envers.
Rang 15 : tricoter la première maille puis faire une diminution toutes les deux mailles, à l’endroit. On obtient 4 mailles.
Rang 16 : tricoter les 4 mailles à l’envers.
Rang 17 : tricoter la première maille, faire une diminution, tricoter la quatrième maille, à l’endroit. Il reste 3 mailles.
Rang 18 : tricoter les 3 mailles à l’envers.
Rang 19 : passer les deux premières mailles sur l’aiguille sans les tricoter, tricoter la troisième, puis passer les deux mailles non tricotées sur la troisième. Il reste une maille sur l’aiguille. Tirer un peu sur l’aiguille pour ouvrir la boucle, couper le fil à 5 cm et le passer dans la boucle. Tirer pour le bloquer. 

Coudre ensuite la carotte sur la longueur. On peut y glisser le petit doigt pour s’aider. 
Une fois cousue, la remplir de rembourrage. A ce moment, il faut lui donner sa forme de carotte, plus ou moins rebondie, c’est selon les goûts de chacun. Puis coudre l’ouverture en la resserrant. La carotte prend forme.
Passons à la feuille maintenant.
Monter 3 mailles avec la laine verte. 
Rang 1 : tricoter la première maille à l’endroit, faire une augmentation, tricoter la troisième maille à l’endroit.
Rang 2 : tricoter les 4 mailles à l’envers.
Rang 3 : tricoter la première maille à l’endroit, faire une augmentation sur la maille 2 puis la maille 3, tricoter la dernière maille à l’endroit.
Rang 4 : tricoter les 6 mailles à l’envers.
Rang 5 :  tricoter les deux premières maille à l’endroit, faire une augmentation sur les deux mailles suivantes, tricoter les deux dernières mailles à l’endroit. On obtient 8 mailles.
Rang 6 : tricoter les 8 mailles à l’envers.
Rang 7 : tricoter les 8 mailles à l’endroit.
Rang 8 : tricoter les 8 mailles à l’envers.
Rang 9 : tricoter une maille à l’endroit, faire une diminution, puis une maille à l’endroit et encore une diminution ; tricoter les deux dernières mailles à l’endroit.
Rang 10 : tricoter toutes les mailles à l’envers.
Rang 11 : tricoter une maille à l’endroit, faire une diminution, puis une maille à l’endroit et encore une diminution.
Rang 12 : tricoter une maille à l’envers, faire une diminution, tricoter une maille à l’envers.
Rang 13 : tricoter une maille à l’endroit, puis faire une diminution.
Rang 14 : tricoter les deux mailles en même temps. Il reste une maille sur l’aiguille. Tirer un peu sur l’aiguille pour ouvrir la boucle, couper le fil à 5 cm et le passer dans la boucle. Tirer pour le bloquer. Rentrer le fil de laine dans la feuille avec l’aiguille. La feuille est prête.
Coudre enfin la feuille sur la carotte. Qu’elle est jolie ! Elle peut être jouet, ou même petite broche si on lui coud une épingle à nourrice au dos ; sur une veste, un sac, une pochette, elle se pique partout, mais reste si douce…
Et pour celles qui décidément ne savent pas tricoter ou n’ont pas le courage de s’y mettre une soirée, vous pouvez les retrouver en boutique, avec radis et petits pois.

La Box bijoux, le cadeau de consolation

La Grèce, c’est fini et c’était le Paradis. Vivre sur la plage, se nourrir de grosses salades de fruits et flâner dans les tavernes le soir, ne jamais mettre de pull, ne plus avoir internet… Heureusement les vacances continuent et j’ai eu le plaisir de trouver à mon retour quelques cadeaux dans ma boîte aux lettres. De la papeterie (merci Stéphanie !), le joli carnet pour lequel j’avais souscrit (merci Ma Petite Papeterie !) et une Box Bijoux de Créateurs (merci Emma & Chloé ? que l’expéditeur se fasse connaître, je l’aime déjà ! Ah c’est les Paulette !!!). A l’intérieur, un bracelet manchette design en « laiton trempé dans un bain d’argent », quelques graines pour « semer un petit peu de bonheur » et une adorable gazette remplie d’idées et d’astuces et qui m’explique le principe de cette box. Je vous la résume : vous souscrivez pour une des formules et vous recevez chaque mois une boîte remplie de petits trésors dont un bijou de créateur français. C’est beau, j’adore. Je guette encore, du coup, ma boîte aux lettres…

Journée idéale #2

Encore une journée idéale, me direz-vous ?! Oui, c’est un exercice qui me plait particulièrement et il y a toujours de belles adresses à tester sur Paris. Vendredi après-midi, donc, j’avais rendez-vous chez Jacques Genin, un grand chocolatier… réputé, entre autres douceurs, pour ses mille-feuilles. Un de mes desserts préférés. Et j’avoue avoir dégusté le meilleur assemblage pâte feuilletée-crème vanillée jamais mangé. Puis direction Merci, ce concept store hyper tendance qui regorge de jolies marques. Bémol, les prix. J’y ai repéré une veste Isabel Marant au style retro sur laquelle ma marraine-fée a craqué. Je suis vraiment trop gâtée. Un hammam à la Mosquée de Paris entre copines, en fin de soirée, suivi d’un dîner fait de tajines et de cornes de gazelle, a conclu la journée en beauté. Une journée magique… à refaire, vite !

Avatars, ou quand la Toile de Jouy raconte son histoire

 
© Photos Joël Paubel

Ayant passé toute mon enfance à Jouy-en-Josas, bien connu pour sa célèbre Toile de Jouy, il me faut absolument vous parler de la toute dernière exposition du Musée. Il s’agit d’Avatars : les réincarnations de la Toile de Jouy, une exposition temporaire qui présente les évolutions des motifs et des thématiques de la toile imprimée du XVIIIe siècle à nos jours. Parmi les artistes invités à cette occasion, Joël Paubel, qui travaille depuis longtemps autour du motif et de la toile pour en faire des objets décalés, du cerf à la canadienne en passant par la serre de jardinier sérigraphiée. A voir absolument cet été !

Des crayons aux coupons

Quand Monumenta est off, la Belette est in ! Je suis d’abord allée à la présentation presse de PEPA, dont je vous ai parlé hier. Sylvie et Joanna m’ont chaleureusement accueillie dans un incroyable endroit, L’Etablisienne, pour me raconter leurs projets avec enthousiasme et passion. Je suis repartie avec un crayon gravé à mon nom (la photo n’est pas extra mais en plissant un peu les yeux, on le voit !) et l’envie de leur donner encore un coup de pouce pour finaliser leur projet : « A vot’bon cœur, Messieurs-Dames », on peut contribuer à tous petits frais. Puis direction le Marché Saint-Pierre, où j’avais hésité, vendredi dernier, sur un grand coupon de fausse peau de mouton. Je suis telle Perrette et le pot au lait, ça fait trois jours que j’en fais des projets : gilet, coussin, pochettes, je ne vais pas savoir par où commencer. Histoire de trouver l’inspiration, j’ai filé au Musée des Arts décoratifs pour voir la sublime exposition sur Dries Van Noten. La scénographie est remarquable, puisque les vitrines proposent, telles des mood board ou tableaux d’inspiration, des ensembles composés de pièces créées par le styliste, des vêtements d’époque qui s’en rapprochent, et même des films qui l’ont inspiré. On voyage ainsi de thème en thème dans l’univers feutré du grand couturier en saisissant ici et là le rapprochement avec des créateurs, des vêtements, des ambiances. Une belle leçon sur les apports et les échanges qui existent aussi dans ce milieu. L’envie de revenir chez moi s’est vite fait ressentir. Dans mon sac, mon kit « Alexandre Callier Taylor » m’a permis de tenir jusqu’à la maison en crochetant doubles brides et mailles coulées dans le train. A savoir maintenant si je commence par la pochette ou le gilet. La peau de mouton, assez volumineuse, ne se fait pas oublier…

Jolies contributions

J’adore la papeterie, petits carnets, jolis papiers, lignes et carreaux bleutés, et j’adore les projets qui sortent un peu de l’ordinaire. J’ai découvert La Petite Papeterie Française il y a quelques temps déjà. J’y ai retrouvé un mélange « d’amour des jolis objets, de papeterie et d’écologie », trois raisons de me faire craquer. Quant à leur démarche, elle est durable, évidemment, et les produits sont fabriqués en France ou en Europe. J’ai donc craqué en carnets, gommes, crayons, papier à lettre et j’en ai offert pour en racheter. Et puis récemment, j’ai vu que PEPA (pour les intimes) souhaitait agrandir sa gamme et qu’il lui manquait pour cela quelques fonds. Un appel sur KissKissBankBank permet de soutenir le projet, même à moindre frais, et de découvrir, très prochainement, de nouveaux et beaux carnets.
Dans la même ligne, la très belle librairie-salon de thé L’heure des mamans, à Versailles, cherche à s’agrandir et déménager, et fait appel aux lecteurs et gourmands pour soutenir son projet. 
Avis aux amateurs de belles choses ! 

Bonne fête, Maman !

Des poèmes craquants, des pois de senteur délicats et un énorme bouquet de pivoines du jardin, la fête des mères est fleurie cette année. Moment suspendu, enfants charmants, ce dimanche rattrape presque tous les autres jours où l’on s’énerve et se décourage face à ces adorables têtes blondes… Profitez en ! Bonne fête à toutes les mamans !

OPIE, Journée Portes ouvertes

Vous connaissez l’OPIE ? C’est la maison des insectes. Et le directeur ? C’est mon pote, le genre de gosse qui passait son temps, petit, à gratouiller la terre pour trouver des bestioles. Les années ont passé et voilà que l’Office Pour les Insectes et leur Environnement oeuvre pour eux tout au long de l’année, notamment pour faire connaître ces bêbêtes qui nous entourent et parfois nous effraient (sans raison, hein ?!). Bref, histoire de vous réconcilier avec grillons, papillons, phasmes et abeilles, venez faire un tour à la journée portes ouvertes le samedi 24 mai. C’est dans les Yvelines, toutes les infos sont là, et on peut même grignoter et boire sur place (du bio !).