Cols Claudine

Les cols Claudine ont un petit côté désuet que j’affectionne particulièrement. On hésite parfois à en porter ; ils sont au contraire faciles à accommoder : sur un pull fin en automne-hiver, sur un tee-shirt en été, ou à même la peau, sur un débardeur, quand il fait plus chaud, bref, c’est un accessoire qui égaie n’importe quelle tenue et lui donne un coup de peps et d’originalité. Les derniers cols sont en boutique ; qui tente le coup ?

Le collier « Big-Boules »

Il m’arrive bien souvent d’acheter de la mercerie – rubans, perles, breloques, boutons, et j’en passe – sans vraiment savoir ce que je vais en faire. Je les garde précieusement (« entasse », dirait mon Amoureux) dans un coin de mes tiroirs, et puis un jour, je les retrouve et là, bing ! c’est le flash. Hier soir, je suis donc retombée un peu par hasard sur ces trois énormes perles en bois brut achetées dans une très jolie mercerie de Londres. La veille, j’avais rangé des coupons de tissus et mis de côté le lien qui fermait les molletons Petit Pan. Bing ! J’ai sorti mes tampons encreurs, l’encre dorée/argentée, et j’ai réalisé ce petit collier à méga perles en trois minutes. Peu d’effort, un peu d’effet, j’adore !
Il faut donc des grosses perles en bois, de l’encre et des tampons – ou alors des feutres, de la peinture, du vernis à ongles (on se lâche !) – et un joli lien en tissu – un biais Liberty peut être très joli. Du vernis incolore, éventuellement, pour bien finir le travail.
On encre le tampon que l’on passe ensuite délicatement sur les perles. C’est un peu délicat mais on a le droit de faire un peu n’importe quoi, dans la mesure où l’encre est bling-bling et va être jolie, dans tous les cas (l’effet brillant ne ressort pas du tout sur les photos, désolée). Pour les plus hardies, on dessine, on peint, on vernis.
Une fois que c’est sec, on passe le lien dans les perles. Si on compte mettre son collier sous la pluie, on passe un petit coup de vernis incolore sur les perles, ça protège un peu, quand même.
Et voilà, c’est le collier décontracté, unique et « c’est moi qui l’ai fait » !

Sautoir délicat

Allez savoir pourquoi, je suis dans une période bijoux et j’affectionne tout particulièrement les sautoirs. Je n’en ai pas, je n’en porte pas, mais je flashe systématiquement dessus quand ils croisent ma route (ou moi la leur). Bref, comme on n’est jamais si bien servie que par soi-même, je me suis mise à la réalisation avec tours de pinces et clous plats, d’un sautoir finalement assez délicat : fleurs de verre noir et rose, grelots cuivrés, boutons anciens, pierre à facettes faussement vintage et même, selon les dires de mon chéri, une « olive » utilisée en plomberie. Aucune importance, c’est l’effet qui compte. Alors voilà, c’est ici et déjà là !  

Parure « Elisabeth »

N’ayons pas peur des mots, je dédicace cette fois cette jolie parure – que je garde quand même pour moi ! – à une belle rencontre. Les deux jolis petits canards en terre (?) peinte offerts à mon départ ont finalement été séparés. L’un se retrouve aujourd’hui sur un grand collier fait de breloques diverses : branche de cerisier, feuilles et grelot en métal cuivré, perles de verre colorées. Pour compléter, j’ai bricolé des boucles d’oreilles à partir de boutons en tissu que j’avais réalisés il y a un moment déjà. Clin d’oeil à cette très chère Elisabeth, que j’imagine sûrement retrouver aux détours de chemins croisés…