Le duo « pochette + compo » de Jojo

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Le pater est sans doute la figure la plus compliquée à satisfaire. C’est sur lui que nous bloquons tous les ans. A part des kilos de thés et de chocolat, il est difficile de trouver de nouvelles bonnes idées. Cette année, on prend sur soi, donc, et comme le handmade est le thème que je me suis fixé, pas question de déroger à la règle. Une petite composition réalisée à partir d’une vieille photographie achetée sur une brocante, agrémentée de transferts vintage, le tout sur un fond de papier trouvé dans un vieux numéro de Flow, et on obtient une image d’Epinal qui fait écho aux dernières aventures familiales. Une pochette en toile robuste, pour compléter : ça servira toujours à ranger quelques papiers ou crayons, voire quelques chocolats, le cas échéant. Est-ce que ça a fait mouche ? La frénésie du déballage collectif ne l’a pas dit. C’était, en tout cas, réalisé avec amour.

2017

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Ne prenons pas (trop) de résolutions, il faudrait ensuite les tenir ; ne souhaitons pas uniquement du bonheur, de l’amour, il serait difficile d’être constant les 365 prochains jours ; essayons peut-être simplement d’être heureux, comme on est, avec ce qu’on a, en profitant des petits bonheurs qui nous entourent et en ne nous décourageant pas des accrocs qui arrivent, ça et là. Faisons au mieux, soyons nous, soyons là.

Les biscuits de Noël : la recette

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C’est un rituel, chaque année : les biscuits de Noël. Dans ce « trop de tout », on apprécie toujours la simplicité de ces biscuits moelleux ou croquants, parfumés ou non, aux formes multiples. C’est aussi l’occasion de passer un bon moment avec les enfants, qui bien souvent mangent la moitié de la pâte avant même qu’elle ne passe au four…
C’est année, je teste une nouvelle recette, notée sur un cahier (mais impossible de savoir où je l’ai trouvée). Il faut donc :
– 1 oeuf
– 120 grs de sucre
– 1 pincée de sel
– 1 cuillère de vanille/cannelle/fleur d’oranger (au choix)
– 250 grs de farine
– 125 grs de beurre mou
Fouetter le sucre avec l’oeuf, l’arôme choisi et le sel, puis ajouter la farine et le beurre. Pétrir 5 minutes jusqu’à former une boule compacte. La laisser reposer au réfrigérateur un quart d’heure. Puis l’étaler sur une épaisseur de 3mm environ. Faire des formes avec des emportes-pièces. Cuire 10 minutes environ à 180°. Laisser refroidir. Ou pas. Décorer, si on est très gourmand, de chocolat… Déguster avec un bon thé, au coin du feu, entre deux repas, à l’heure du goûter, à la pause café…

Le bureau d’écolier

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Nous avions 7 et 8 ans, peut-être. L’univers du « travail de bureau » nous fascinait. Nous prenions des tas de petits documents à la Poste, des trucs qu’il fallait remplir avec nom, prénom, adresse. Et nous passions des après-midis entières à jouer à l’administration sur ce bureau, alors installé dans une pièce de la ferme, dans laquelle Mémé stockait des vieilles choses – paniers cassés, chaises estropiées, ficelle et sacs de grain. C’était l’été. C’était bien avant de choisir d’autres voies professionnelles, mais quelles parties de jeu studieuses ! Le petit bureau lui, est toujours là, sur pied, et prêt à prendre la relève auprès d’autres jeux d’enfants. Le plateau était quand même en bien mauvais état : il a fallu poncer et boucher les trous avec de la pâte à bois. La peinture à tableau noire a permis de cacher encore un peu les irrégularités du bois avant de faire l’objet, à son tour, de coups de craies colorées. Un coup de peinture sur la structure métallique – du rouge basque, bien sûr – et voici le bureau bressan de notre enfance prêt à revivre encore une fois dans le petit coin de Miss Aïnhoa.

La lavande de l’été en sachet d’hiver

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dsc08092 dsc08094 dsc08098 dsc08100 dsc08102C’était la lavande sur laquelle les abeilles se sont posées tout l’été. Elle embaumait la terrasse, on se croyait ailleurs, plus au Sud, malgré le vent frais de la fin août. J’ai fini par la couper et la faire sécher au four, tout bas, près de deux heures. Avec des chutes de tissus (je savais bien que j’avais raison de garder ces tout petits coupons !), nous avons confectionné des sachets de coton, tous différents. Aïnhoa et ses mains délicates m’ont aidée à les rembourrer de brindilles et de fleurs de lavande séchée. Une couture à la main un peu maladroite mais tellement plus jolie pour les fermer et le tour était joué ! Nous glisserons dans nos tiroirs la lavande de cet été en attendant les beaux jours.

Inspiration(s), respiration, digestion

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Des images d’ici ou d’avant, des paysages inspirants, des retrouvailles, au fond des placards, des recettes à en perdre la tête, des moments à essayer de saisir le temps en plein vol, puis à le relâcher, puisque tout est bon. « Comme dans le cochon », dixit Pépé. On approuve, on savoure ces instants…

Maman in, Papa out

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Retour sur le week-end : brioches à la cannelle, noeuds paps’ et finition de l’hôtel à insectes, qui a trouvé sa place dans le jardin.
Si je pouvais passer mes soirées et mes week-ends à préparer des gâteaux, je le ferais, je crois. En fait, je le fais, déjà. Et puis il y a assez de bouches à la maison pour que les gâteaux ne sèchent jamais. Les cinnamons rolls font l’unanimité, alors que la cannelle, ce n’est pas forcément du goût des enfants. Elles sont longues à préparer, mais quelle régal et quelle odeur dans la maison !
Quant à l’hôtel de bambous, c’est un DIY réalisé de toutes pièces par l’Amoureux à partir d’inspirations trouvées sur le net. Je ne suis pas certaine que les pivoines aient adoré le lieu d’implantation, mais je ne peux qu’être bluffée par la dextérité du bricoleur. Nous avons planté de la luzerne et des fleurs des champs alentour, ce qui devrait attirer les abeilles sauvages et les bestioles en tous genres. Affaire à suivre, donc.

Le sweat brodé

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J’avais un col en dentelle, crocheté par ma grand-mère. Qu’en faire ? Il était parfait pour adoucir ce sweat tout gris. Mais une fois cousu sur le col en jersey, j’ai eu envie de prolonger un peu et de broder avec un fil argenté : une tasse, d’abord, puis « No milk today » ensuite. Ne me demandez pas pourquoi, c’est venu comme ça. La chanson, peut-être. C’est le sweat de la rentrée, que je serai heureuse d’enfiler quand les matins et les soirées seront plus frais, ou quand j’aurai envie de partir travailler en pyjama en sweat brodé.

Lettre à Lise

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Chère Lise,

Toi qui me lis tous les jours (ou presque), depuis le début des aventures de la Belette ; toi qui t’étonnes de ne plus voir d’articles sur le blog depuis quelques temps (même en rafraîchissant trois fois la page) ; toi qui pourtant me donnes, chaque été, une petite boîte de boutons, comme une promesse de nouvelles créations à venir… Sache que mes projets professionnels ont été très prenants, ces derniers temps, et que l’inspiration, à 22h, n’est plus toujours au rendez-vous. Mais La Belette me manque, à moi aussi, et j’ai commencé, hier soir, par ranger mon bureau, mes tissus, mes bobines de fil, mes cahiers de notes et d’idées. J’ai retrouvé des projets en cours et non achevés, faute de temps, d’envie, de rubans. J’ai retrouvé l’envie de finir ce que j’avais commencé avant de me lancer dans de nouveaux défis : couture, tricot, custom’. Je m’engage donc à achever trois séries de projets divers les semaines à venir : une couronne de mariée, des écussons à broder, un col en dentelle à fixer, des accessoires en toile cirée à border de biais… Petit à petit, de nouvelles idées, de petits projets.

De quoi te rassasier, je l’espère. Je t’embrasse fort.

La Belette

Et le vieux sac devint neuf !

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C’était un « vieux » sac en cuir gris, mais de taille parfaite : ni trop grand ni trop petit. Je l’ai retrouvé en rangeant mes affaires – Konmari style, on n’y échappe pas – et j’ai eu envie de lui donner une seconde vie. Un petit pot de peinture pour cuir, couleur argent, un pinceau brosse, et en une soirée, il a retrouvé le droit de sortir du placard. Exit petites taches et cuir abîmé, on ne voit plus que l’argent briller !